"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un homme se souvient de son enfance marocaine, tout entière captive de l'amour inquiet et jaloux qu'il voue à sa mère - elle-même séparée de son fils par ses rêves mélancoliques, ses attentes vides, et plus tard les secrets de l'adolescent.
Désir, effroi, tendresse et provocation peuplent moins leurs paroles que leurs silences, car rien de ce qui constitue leur jeu, dans ce qu'il pourrait avoir de trouble et de cruel, ne saurait passer par le langage. Mais - complicité des enfances qui ignorent l'espace et les générations - c'est auprès de la fillette que fut sa mère, dans les étés de La Geneytouse, qu'il trouve grâce et apaisement. Le trajet amont dans le temps que le narrateur accomplit cette fois face à l'irréversible - sa mère vient de s'éteindre - opère paradoxalement en lui une métamorphose qui lui permet de dire je, tu - nous enfin réunis, confondus.
Après Julien Letrouvé colporteur, Pierre Silvain nous livre ici, dans une langue très maîtrisée, un récit construit sur une étrange et fascinante mise en abyme.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !