"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
On le nomme Le Loup, le Père des Combats, l'Homme au Sabre Incurvé... Aventurier et vagabond, Khlit le Cosaque parcourt les montagnes et les déserts d'Asie en guerrier intrépide, ne répondant qu'à l'appel du sang et de l'acier. Mercenaire à la ruse légendaire, ce vétéran aux cheveux gris se défait de ses nombreux ennemis aussi bien grâce à son esprit affûté qu'au tranchant de sa célèbre épée. Toujours armé de cette lame que tous redoutent, il sillonne le monde en loup solitaire, l'oreille tendue. Car là où résonnent les trompettes de la guerre, Khlit n'est jamais loin...
Les lames cosaques sont deux recueils de nouvelles mettant en scène Khilt un guerrier cosaque vieillissant. Le loup des steppes contient des nouvelles courtes alors que le khan blanc est composé de 3 novellas. Si on est avec une succession de formats courts liée à la publication d’origine dans un magazine pulp, les histoires suivent un fil conducteur qui permet de les lire comme un feuilleton.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Khilt. C’est un combattant plutôt âgé, taiseux et qui arrive à gagner grâce à son intelligence. On est loin du monsieur muscle qu’on trouve souvent dans les débuts de la fantasy comme dans Conan par exemple. Il y a un autre point intéressant sur les personnages qui est appréciable surtout dans un texte du début du 20ème. Les quelques personnages féminins rencontrés sont des vrais personnages, bien construits et qui ne se limitent ni à la princesse à sauver ni à la pause fantasme. L’univers mis en place permet de voyager dans toute l’Eurasie en particulier dans les steppes centrales. C’est dépaysant, plein d’actions et de rebondissements et très agréable à suivre. L’écriture/traduction est soignée tout en restant accessible. L’édition française est illustrée ce qui apporte un vrai plus pour l’immersion du lecteur. J’ai préféré les formats plus courts qui sont plus rythmés et surtout où Khilt est plus présent, actif et parti prenante de l’intrigue. Dans les novellas du khan blanc, Khilt vieillissant est moins central et donne l’impression de subir la majorité du temps. Ce dyptique est un exemple de très bon pulp, j’ai passé un excellent moment.
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