"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
Depuis plus de quatre-vingt ans, Bohumil Hrabal puise son inspiration dans les cafés et les bars de Prague, de Moravie ou de Bohême.
Auteur discret, il n'a cessé d'y récolter une moisson d'anecdotes auxquelles sont venus s'ajouter les récits, cocasses ou improbables, qu'il a glané au gré des multiples métiers que le hasard l'a amené à exercer - clerc de notaire, ouvrier métallurgiste, représentant en articles de droguerie et de mercerie, courtier en assurances, cheminot, figurant de théâtre. De cette longue fréquentation des tavernes et des cafés populaires vient l'ironie dont l'auteur des Millions d'Arlequin et des Palabreurs (Albin Michel) a fait la clef de voûte de son écriture, cette ironie de la vie Pragoise chère à Kafka et Hasek, sans laquelle rien de ce que Hrabal a écrit ne peut se comprendre.
De là, également, sont nés les personnages facétieux et bavards, imaginatifs et fanfarons, qui peuplent ses nouvelles. Qu'il s'agisse du boulanger escroqué par un assureur angélique, du tenancier de bistrot alcoolique, du fantasque amateur de discours funèbres ou de l'excentrique oncle Pépine, c'est toujours avec tendresse et humour que Hrabal regarde ses personnages. Une compassion à la fois païenne et paillarde qui semble aimanter son oeil et sa plume.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
Le jury et les internautes récompensent ce roman publié aux éditions l’Arpenteur
Le jury et les internautes récompensent la bande dessinée publiée cette année aux éditions Delcourt
15 romans à rattraper pendant l'été et les vacances !