Sur le fleuve Maroni, en Amazonie française, le capitaine Anato enquête sur la mort mystérieuse d'une femme et de ses deux fils. Dans cette région où il n'a pas grandi, bien qu'il en soit originaire, Anato se découvre étranger à sa communauté, à sa famille, à lui-même. Car le secret de la mort de Thélia Apanga doit être cherché dans les croyances des Noirs-Marrons, ces descendants d'esclaves révoltés établis sur les rives du Maroni.
depuis que j'ai découvert par Hasard, Les romans de Colin de NIel et cette série d'enquêtes qui se déroule en Guyane, j'ai avalé ces livres.
J'adore cette ambiance propre et cette richesse de cultures et de situations propres à la Guyane.
Premier roman de l’auteur publié il y a quelques années, je le découvre en format poche.
L’auteur situe son action en Guyane, à la fois sur les bords du fleuve Maroni et dans la capitale.
Plusieurs enquêtes pour homicides se déroulent en même temps, mais elles ont toutes un point commun.
J’ai aimé découvrir certains us et coutumes de tribus du fleuve, notamment celles autour de la mort et des cérémonies de deuil.
J’ai aimé découvrir les Noirs-marrons ; les liens avec le Suriname tout proche ; la culture en abattis-brûlis.
Un roman dense et touffu, à l’image de la forêt guyanaise.
L’image que je retiendrai :
Celle qui donne le titre au roman : les hamacs de carton.
http://alexmotamots.fr/les-hamacs-de-carton-colin-niel/
Il est assez exceptionnel, bien sûr, de lire un roman policier en français qui se déroule en Guyane, dans les villages, au bord d’un fleuve, parmi les populations diversifiées. Mais il est tout aussi exceptionnel que le motif des crimes autour desquels s’organise l’intrigue soit l’obtention de papiers administratifs, actes de naissance entre autres. Ce sont les deux volets les plus intéressants du roman. Les personnages sont, eux aussi, assez intéressants, complexes.
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