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Les enquêtes de Cicéron Tome 12 : descente à Ménilmontant, Paris XXe

Couverture du livre « Les enquêtes de Cicéron Tome 12 : descente à Ménilmontant, Paris XXe » de Ciceron Angledroit aux éditions Palemon
  • Date de parution :
  • Editeur : Palemon
  • EAN : 9782372605786
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Un truand multirécidiviste qui s'évade. Une indic pas vraiment franche du collier. Un commissaire qui s'embrouille. Belleville et Ménilmontant. On va en avoir du fil à retordre, Vaness', Momo, René et moi, pour arriver au bout de cette histoire sans queue ni tête. Les méchants restent méchants,... Voir plus

Un truand multirécidiviste qui s'évade. Une indic pas vraiment franche du collier. Un commissaire qui s'embrouille. Belleville et Ménilmontant. On va en avoir du fil à retordre, Vaness', Momo, René et moi, pour arriver au bout de cette histoire sans queue ni tête. Les méchants restent méchants, les gentils finissent méchants. L'amoral est sauf. Mais quelle balade ! À l'ombre du Père Lachaise, sur les pentes de Belleville ou dans les ruelles de Ménilmontant, on ne ménage pas nos peines pour remettre les choses à leur place : l'évadé, en prison, le magot, en lieu sûr, et surtout, la mystérieuse Lili Devalbo à la sienne de place ! René reste sobre, Saint Antoine déraille. Le monde n'est plus ce qu'il était... Quant à moi, c'est compliqué... Suivez-nous sur les pentes du boulevard et vous saurez tout !

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Avis (2)

  • Jojo la Perdrix, un truand d'envergure locale s'est évadé de prison, a sans doute commis plusieurs larcins, des cambriolages de vieilles dames qui lui ont rapporté pas mal, avant de réintégrer sa cellule. Le commissaire Théophile Saint Antoine n'est pas vraiment sûr de son indic, Lili qui a fait...
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    Jojo la Perdrix, un truand d'envergure locale s'est évadé de prison, a sans doute commis plusieurs larcins, des cambriolages de vieilles dames qui lui ont rapporté pas mal, avant de réintégrer sa cellule. Le commissaire Théophile Saint Antoine n'est pas vraiment sûr de son indic, Lili qui a fait tomber Jojo. Il demande donc à Cicéron de la surveiller. Sitôt dit sitôt fait d'autant plus que tout cela est loin d'être officiel et est bien payé. Avec ses acolytes, René presque redevenu lui-même après son AVC et Momo, toujours manchot, Cicéron se met en planque. Sans oublier Vanessa la fliquette avec qui Cicéron est comme qui dirait en train de commencer une officialisation de leur relation.

    Ce sont les rues de Belleville et de Ménilmontant voire même les ruelles, les plus cachées qui sont le terrain de jeu de la fine équipe cette fois-ci. Quand le commissaire débloque, il faut bien que quelqu'un assure, et c'est à Cicéron que la tâche est confiée. Heureusement qu'il est bien épaulé et que ses collègues bras cassés -un seul pour Momo- assurent eux-itou. Pour l'intrigue, je vous laisse juges, moi j'ai aimé me promener dans ce quartier parisien, planquer avec Cicé et tenter de comprendre pourquoi Saint Antoine débloque et j'ai réussi à tout capter. En outre, je me suis marré, comme d'habitude, René est délicieux de franchise, de conneries dites ou faites -c'est le Béru de Cicé, la référence est revendiquée- et surprenant lorsqu'il fait preuve de talents insoupçonnés et fait avancer l'enquête à vive allure.

    Cicéron lui, se pose des questions : ses maîtresses épisodiques lui ont signifié leur abandon, il s'installe progressivement avec Vanessa, c'est nouveau pour lui, mais est-ce bien raisonnable ? Plus question, pour le moment, de mugueter la première rencontrée.

    Bon, ben, voilà, j'ai tout dit. Ah non, un dernier truc : lisez Cicéron Angledroit, c'est vachement bien, on rit, on tremble, on s'émeut -si si sous ses grands airs de macho, il est émouvant Cicéron- et on attend la suite...

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  • Le douzième opus de Claude Picq illustre parfaitement ce propos de Frédéric Dard : « Il faut beaucoup de talent pour faire rire avec des mots. Mais il faut du génie pour amuser avec des points de suspension. »
    Le lecteur aura le loisir de visiter Ménilmontant, en écoutant Cicéron narrer ses...
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    Le douzième opus de Claude Picq illustre parfaitement ce propos de Frédéric Dard : « Il faut beaucoup de talent pour faire rire avec des mots. Mais il faut du génie pour amuser avec des points de suspension. »
    Le lecteur aura le loisir de visiter Ménilmontant, en écoutant Cicéron narrer ses aventures en direct-live.
    J’ai bien écrit en écoutant, car la bonne littérature populaire, au sens noble du terme, c’est celle que le lecteur entend en lisant.
    Ici on fête la culture du divertissement, les ressorts sont forcément comiques, l’écriture est truculente, les situations burlesques. La verve de notre trio n’est plus à démontrer.
    « Les vrais copains, c’est pas quand on boit, c’est quand on est sobre. »
    En toile de fond, disais-je, Ménilmontant : « Un bel endroit, genre pergola géante faite de douze colonnes, peintes par des artistes de rue, surmontées de trois sortes de marquises arrondies en métal et panneaux transparents. Quelques touristes nous ont précédés et mitraillent les œuvres de street-art, le panorama et, bien sûr, se font des selfies avec Paris en toile de fond. »
    Trois nouveautés notre Momo devient collaborateur salarié, René remis de son AVC a une taille de guêpe et ne picole plus, mais surtout le commissaire Saint Antoine a totalement disjoncté.
    Si près de la retraite que couve Saint Antoine ?
    Croyez-moi la question se pose lorsque l’on découvre les tribulations de notre trio.
    Sur le plan personnel, notre détective se stabilise, enfin à sa façon. Je vous fais remarquer, mais vous l’aviez déjà constaté, que Cicéron est à lui seul l’illustration de notre société qui change en profondeur sur ses concepts de vie familiale.
    Des échos aux numéros précédents, font que nous ne pouvons pas nous perdre dans cet ensemble cohérent.
    Il n’écrit comme personne, jeux de mots, calembours et mots tordus, langage oralisé donnent ce rythme particulier à ces enquêtes atypiques.
    En conclusion, j’ai une terrible inquiétude pour l’avenir, notre détective risque les foudres de #Mee Too…
    « Le sexe me rend bipolaire. »
    Et comme le dit Momo :
    « Tu ne peux pas demander ça à Cicé. C’est l’homme d’une seule femme. […] celle de l’instant.
    Ne me reprochez pas mon addiction, je la revendique.
    ©Chantal Lafon-Litteratum Amor 27 février 2020.

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