80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dakar, Mers el-Kébir, Papeete, Saigon... : ces noms exotiques renvoient à des événements très divers de l'histoire de l'outre-mer français. Cependant, au-delà des épisodes les plus connus, l'histoire coloniale et navale, en France, n'a pas accordé jusqu'ici toute l'importance requise à des infrastructures pourtant cruciales : les bases et arsenaux d'outre-mer. Ce colloque est le premier à leur rendre justice : l'arsenal est en réalité l'outil industriel indispensable à la mise en oeuvre des politiques navale et coloniale de la France. De plus, les bases sont des pôles déterminants pour le développement industriel local. Elles assurent une présence de la France dans le monde, jouant à la fois un rôle économique et stratégique. Outre l'organisation matérielle des arsenaux, illustrée par de nombreux plans et photographies, les études réunies ici abordent la politique française des bases, qui trouve ses origines à la fin du XIXe siècle. Se développant pendant l'expansion coloniale, frappée par les chocs de la décolonisation, elle aboutit à des formes de coopération contemporaine parfois contestées. Cette histoire n'est pas seulement française, et les textes réunis ici offrent de nombreuses comparaisons : sont ainsi évoqués l'exportation des savoir-faire vers le Japon du XIXe siècle, ou encore les problèmes rencontrés par la Royal Navy en Méditerranée ou par l'US Navy durant la guerre froide. Richement illustré, le présent ouvrage, véritable synthèse sur une question méconnue, s'adresse aux historiens amateurs comme aux universitaires. Les interventions de chercheurs, fondées sur des archives inédites, sont complétées par celles d'anciens acteurs, en particulier ingénieurs de l'armement. L'amiral Jacques Lanxade, qui, avant de devenir chef d'état-major des armées, fut, à la fin des années 1960, chef du bureau des infrastructures à l'état-major de la Marine, a accepté de conclure les actes de ce colloque.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année