"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sasha a toujours voulu un bébé.
Sa grossesse se déroule à merveille, jusqu'au jour où elle se retrouve à l'hôpital pour subir une césarienne d'urgence. À son réveil, elle demande à voir son enfant. Alors qu'elle s'attend à vivre un moment magique, Sasha plonge dans un cauchemar bien réel. Le nourrisson qu'on lui amène n'est pas le sien.
La jeune mère n'a aucun doute, même si personne ne la croit. Ni les infirmières qui évitent ses questions, ni son mari qui essaie de la convaincre, ni sa meilleure amie, appelée au secours.
Pour tous, Sasha souffre d'un stress lié aux circonstances de la naissance. Mais ce serait oublier combien l'instinct d'une mère est profondément ancré en elle, en dépit des apparences.
Si le bébé devant elle n'est pas le sien, où est passé son enfant ? Et qui a pu faire cette erreur ?
Après plusieurs années de tentative, Sasha va enfin mener une grossesse à terme et elle et son mari Mark vont enfin avoir leur petite fille tant désirée. Mais suite à un accident de voiture, tout dérape : accouchement en urgence, anesthésie générale, césarienne et arrivée d’un bébé très prématuré. A son réveil, c’est un petit garçon fragile qu’on lui présente et immédiatement, elle sent que ce bébé n’est pas le sien. Tout le monde la croit en train de faire un début de dépression post-partum mais elle n’en démord pas : son bébé à été échangé contre un autre. Et plus elle s’obstine dans cette idée, plus le piège de la psychiatrie se referme sur elle. Personne ne le croit, ni les infirmières, ni les médecins, ni les psychiatres, ni son propre père, ni même Mark qui est complètement désemparé. Sasha peut-elle vraiment avoir raison contre tous et contre les évidences, ou bien est-elle gravement dépressive voire dangereuse ? L’intrigue de « L’erreur » tient en une petite semaine, entre l’accouchement et la sortie de l’hôpital de Sasha. Un récit à la première personne entrecoupé de flash back et de quelques chapitres narrés par Mark, donnant sa version des faits et ses impressions. Jusque dans ses tout derniers chapitres, on n’arrive pas bien à déterminer si Sasha a vu juste ou si elle délire complètement. Il faut dire qu’entre le premier et le dernier chapitre, Susi Fox a multiplié des révélations sur le passé de Sasha et Mark, comme autant de clefs pour le lecteur. Le passé familial de Sasha, son passé professionnel de médecin pédiatre, son couple avec Mark, ses deux fausses couches précédentes, tout ce qu’on apprend au fil des pages nous donne du grain à moudre dans un sens, puis dans l’autre. Si on part du principe qu’une mère, au fond de ses entrailles, sait reconnaitre son enfant (ce qui se discute, j’imagine…), on sait aussi que certaines femmes font des dépressions, n’arrivent pas à aimer follement et immédiatement leur bébé, ne font pas le deuil de « bébé parfait », et que Sasha peut parfaitement entrer dans les deux catégories. C’est la principale qualité de ce thriller, nous promener sur la corde raide pendant 400 pages sans que l’on sache jamais de quelle côté la balance va pencher. Tout est suffisamment subtil pour qu’on croie Sasha, et tout est suffisamment crédible pour qu’on la croie malade et perturbée. Je ne peux évidemment pas trop évoquer le dénouement, je vais donc juste dire qu’il est intéressant, plutôt bien vu t bienvenu. Susi Fox nous offre un thriller de « femme » plus qu’un thriller de « mère », qui remplit parfaitement son office, nous laisser dans l’expectative jusqu’au bout, en nous faisant enchainer les chapitres sans presque s’en rendre compte. Ils ne sont pas si fréquents, ces récit qui évoquent le sujet tabou du post-partum, que cela soit fait sous forme d’un thriller permet aussi de mettre cette question mal connue et encore mal acceptée à la portée du plus grand nombre. En résume, c’est un bon « page turner », sans prétention et sans défaut majeurs, à part peut-être celui d’être un tout petit peu répétitif à la longue. En effet, Sasha rumine beaucoup tout au long des chapitres, elle se monte le bourrichon sur des détails et cela peut lasser un tout petit peu à la longue. Mais rien de rédhibitoire, ce thriller féminin est très recommandable.
Thriller découvert à sa sortie en janvier 2019, il me donnait très envie. J’ai enfin pris le temps de m’y plonger. J’en ressors un peu chamboulée car il me laisse des sentiments contradictoires. J’ai laissé décanter ma lecture plusieurs jours afin de savoir si j’avais aimé ou non et je suis toujours dans le doute.
J’ai trouvé que l’ambiance de cet hôpital australien fout la trouille, digne de films d’horreur. L’atmosphère distillée par l’auteure est très anxiogène et glaçante. Je ne m’y suis sentie pas bien (en même temps, ce n’est pas vraiment ce qu’il est demandé dans un thriller, je me doute bien), mais je l’ai ressenti au fond de moi.
Osant utiliser le thème des accouchements à problème comme point de départ, l’auteure australienne livre un récit à la première personne du singulier, permettant une identification à l’héroïne principale. Même pour celle n’ayant jamais accouché comme moi, on ne peut qu’endurer ses peurs, ses angoisses.
Le fait qu’il ait été écrit par une auteure australienne ne vous y transportera pas car à part quelques références au bush, l’histoire aurait très bien pu se passer en Europe ou en Amérique.
Quant au final, il ne coule pas de source et a été bien ficelé. Cela me permet de clore sur une note tout à fait positive.
Un récit prenant au vu de la thématique abordée, qui nous plonge dans un questionnement en permanence.
Le chamboulement de l'esprit durant la grossesse et le post accouchement sont bien mis en avant.
Des longueurs certes, mais qui nous permettent de comprendre davantage le vécu des personnages et leurs peurs. Je m'attendais à une fin "choc", mais ça n'a pas été le cas.
L'Erreur est une lecture plutôt mitigée. Un bon début, une fin qui m'a complètement déçue. Quelques points négatifs que je vais vous énumérer plus bas ont gâché mon plaisir de lecture. De bonne intentions, un début prometteur, mais quelques erreurs de parcours qui ont modifié mon avis sur le livre.
Les + :
* Le thème de la dépression post-partum qui est bien traité.
* Le personnage de Sacha, à qui je me suis pas mal attachée au fil des pages, malgré qu'elle soit quand même pas mal tête-à-claque.
* La plume de l'auteure est plutôt très agréable à lire. C'est fluide et j'ai ressenti quelques émotions durant ma lecture.
* L'histoire en elle-même m'a plutôt plu, surtout les 300 premières pages
Les - :
* Les incohérences!! Ça a gâché une partie de mon plaisir de lecture
* La fin, qui pour moi, est ratée !! Mais je pense sincèrement qu'elle plaira à beaucoup d'autres personnes.
* Des personnages secondaires trop survolés alors qu'ils ont un rôle important dans l'histoire.
* Quelques lenteurs au milieu du roman.
En fait, je pense qu'avec une fin différente, j'aurais adoré ce roman malgré les autres points négatifs. C'est malgré tout un assez bon roman, avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture, j'avais envie de savoir la suite. Je ne regrette pas de l'avoir lue. Je vous le recommande dans l'ensemble.
Sascha vient de mettre au monde son enfant dans des conditions bien différentes de ce qu'elle avait espérer après tant d'années d'attente. Alors que l'échographie lui avait révélé attendre une fille c'est un garçon qu'on lui présente, prématuré, elle le ne reconnait pas et est persuadée que cet enfant n'est pas le sien... C'était un bon début, mais la recherche de son bébé, la façon dont elle est traitée par l'hôpital, les réactions des infirmières ou des autres mères, de son mari, de son père ou de sa meilleure amie sont loin d'être convaincantes. On se croirait dans une cour d'école maternelle.
360 pages où l'on tourne en rond sans passion en espérant savoir un jour si l'échange des bébé a vraiment eu lieu ou pas et surtout pourquoi ! Les personnages sont fades, sans relief. Les chapitres intercalés où la parole est donnée à Mark, le mari, qui raconte sa vie de couple, sauvent le roman.
Sasha et Mark sont mariés depuis de nombreuses années, ils tentent d’avoir un enfant, après plusieurs fausse couche enfin Sasha est enceinte. Pourtant rien ne sera simple, le bébé arrive prématurément, tous deux sont pris en charge à l’hôpital. Sasha se sent déstabilisée quand on lui présente son petit garçon Toby et que rien ne se passe comme elle l’espérait. Elle ne le reconnait pas comme sien et en arrive même à imaginer un scénario où elle est persuadée que ce bébé n’est pas le sien et qu’il y a certainement eu un échange. Même son rapport avec le personnel soignant est délicat, ils ne semblent pas entendre ses craintes, de même pour son mari et son père. C’est dans une unité psychiatrique mère-enfant qu’elle va atterrir, méfiante mais déterminée à connaître la vérité.
Les chapitres alternent le point de vue de Sasha et de Mark dans une construction classique et efficace grâce à de judicieux flashback. On ne peut qu’imaginer la détresse de Sasha après plusieurs tentatives de grossesses infructueuses et des fausses couches qui mettent à mal son mariage. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un bon thriller psychologique intense même si le thème de la dépression post-partum est somme toute banal chez de nombreuses femmes de nos jours. Ce thème est particulièrement bien traité par l’auteur de façon à nous embrouiller le plus possible tantôt on pense comme elle que son bébé n’est pas le sien et à la page suivante on se dit que peut-être elle souffre d’une maladie mentale. Un livre imprévisible avec un côté fort émotionnellement où l’on éprouve de l’empathie pour le personnage et où l’on se demande ce que l’on aurait fait à sa place. Cette oscillation me laisse un peu sur ma faim même si ce petit jeu était une bonne chose dans le sens où on ne peut pas voir venir le final. J’ai clairement eu du mal avec le choix du final, qui arrive trop rapidement dans l’histoire, après tant de devinettes, de tensions, j’imaginais autre chose. Cependant, cela n’enlève rien aux qualités de ce thriller psychologique qui m’a gardée sur le fil du rasoir. Bonne lecture.
Premier roman relativement réussi, mais qui ne mérite pas selon moi, tout le tapage fait autour de lui.
Le thème du bébé échangé n'est pas nouveau, donc rien d'original. La narration est moyennement maîtrisée avec des longueurs et des répétitions parfaitement inutiles.
Se lit bien et vite, sans laisser de trace.
Avec un premier roman chargé d'émotions, Susi Fox va aborder dans ce huis clos hospitalier, de nombreux thèmes comme les naissances traumatisantes, la prématurité, la dépression Post partum, les fausses couches, les protocoles de procréation médicale assistée, les problèmes de fertilité et ce qu'il en découle.
Nous allons suivre l'histoire de Sasha, notre personnage principal, sept jours après son accouchement et sa détresse de mère incomprise. Nous allons partager ses doutes, ses angoisses, ses questionnements et sa panique. Ou est son bébé ? Personne ne l'a crois. Est-elle folle ?
L'auteur va nous balader : Qui ment ? Qui cache son jeu ? Les chapitres sont courts, alternants des sauts dans le temps, où l'on découvre les pensées profondes, les doutes et l'histoire de chacun. Le suspens va s'insinuer dans nos tripes et nous tenir en haleine. Susi Fox va arriver à nous faire trembler d'angoisse pour cette mère désespéré dont l'instinct maternel est remis en cause. A dévorer sans modération !
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