Et si on démantelait le mythe ? Et si nous regardions en arrière, à ceux qui ont affamé, opprimé et profané leur peuple, et ont pris d'assaut leurs arrière-salles où ils ont planifié et commandé ? Là, où ils enlèvent leurs uniformes et leurs niches, pour faire apparaître leur vanité, leur sottise et leur peur cachée ? L'imagination de Wajdi al-Ahdal s'est glissée avec légèreté dans les palais des empereurs, est entrée dans les conseils des tyrans, a senti cette peur cachée sous l'oppression, puis l'a montrée dans une ironie sarcastique. Ce sont des histoires qui dissolvent la légende de ceux qui ont couché des peuples entiers pendant des décennies et les ont noyés dans une mer de peur et de ténèbres. Des histoires qui éclipsent leur tyrannie et ravissent le lecteur. Non, non seulement les ravissent, mais cela constitue une revanche littéraire contre les bulles qui ont confisqué des vies et pillé des destins, avant que l'histoire ne les pique d'une aiguille magique, leur écrivant la fin qu'elles méritent.
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