Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Pourquoi sommes-nous passés de la question de la philosophie classique: que suis-je? - une chose pensante -, à celle des premiers cliniciens de la fin du XIXe qui se demandaient: qui suis-je? - une conscience gouvernée par un inconscient -, pour finir par l'interrogation prosaïque de la littérature contemporaine: suis-je? - mon ego est ma demeure? Comment comprendre la profusion actuelle de ces écritures du soi qui
s'enferment dans les embarras sentimentaux de leur auteur?
Écritures souvent à soi, sur soi, par soi et pour soi. Dans son journal intime, ses carnets personnels, ses confessions, son autobiographie, ses mémoires, ses souvenirs, l'écrivain n'est-il pas tenté d'interdire toute présence étrangère en projetant, souvent par faiblesse, « ses émotions sur le papier »? L'écriture n'est-elle pas, par nature, un lieu d'effacement, un lieu d'hospitalité, un lieu dans lequel l'écrivain se met en suspension
pour accueillir d'autres que lui. Antonin Artaud, en écrivant sur lui pour les autres, nous donne l'exemple d'une écriture ouverte sur le monde qui cherche à retrouver les qualités premières de l'homme.
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