80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans cette région reculée du Piémont Pyrénéen, la vie s'écoule simplement, respectueuse d'un ordre séculier en ce début de siècle. Tandis que le mécanisme de l'horloge à poids marque la 8ème heure du jour, le tocsin sonne à coups pressés au clocher de l'église. 1914, Mesplède, petit village béarnais s'embrase. Avec la précision d'un observatoire économique et social de la France rurale de l'époque, le récit nous livre l'existence de ces hommes, résignés à leur sort mais profondément vivants. En se jouant de l'alternance des combats menés sur le front et de la misère sévissant à l'arrière, le narrateur nous entraîne dans le tourbillon infernal de la Grande Guerre, dans le sillage de quatre jeunes amis mobilisés.En marge du drame qui se noue, la relation viscérale liant le paysan à la terre est dépeinte sous le masque d'un laboureur à la cupidité avide, faisant son lit dans la tragédie d'une noblesse rurale désargentée.Empreint d'authenticité et de sensibilité à cette terre de Béarn, le récit captivant a la force de la conviction. Dans le reflet bleuté des montagnes et les parfums champêtres du Jer, l'écriture se révèle limpide et musicale.
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