80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«Ce roman, lorsqu'il parut, en 1932, rendit célèbre la jeune provinciale qui en était l'auteur. Il faut le relire aujourd'hui pour son étonnante fraîcheur, pour la vivacité sensuelle et l'acuité d'observation du récit d'Adrienne la narratrice. Son enfance chaleureuse parmi ses soeurs, sa mère veuve très tôt, une ribambelle de tantes exquises, de merveilleux grands-parents dans la maison d'un village d'Auvergne, la proximité des montagnes, des animaux et des arbres, le poignant départ pour Béziers où la mère refait un mariage malheureux, l'éveil d'une adolescence à la fois extraordinairement heureuse et nostalgique du paradis perdu d'autrefois, tout cela recrée, autour de notre fantasque héroïne, un univers de petits et grands bonheurs dont elle se plaît à rendre compte avec une minutie, une fougue, une puissance d'évocation que l'écart de presque un demi-siècle n'a pu affaiblir ou éteindre, au contraire : son histoire s'est fixée pour le lecteur dans un cadre d'éternité à la fois souverain et familier.» (Bulletin Gallimard, nov.-déc. 1976.)
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