80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Venant après L'herbe des talus et Recommandations aux promeneurs, ce nouveau recueil semble composer avec eux un triptyque. Mais l'accent qui portait d'abord davantage sur les souvenirs, puis sur une sorte de philosophie de la vadrouille, s'est un peu déplacé : près de la moitié des textes ici réunis sont des promenades avec accompagnement. C'est-à-dire vers la Loire sur les traces de La Fontaine, dans le Nivernais de Jules Renard, le village natal de Jean Follain en Normandie, du côté de Proust entre Illiers et Combray, à travers le District des Lacs dans l'ombre de son poète, William Wordsworth. Au silence des bourgades, à l'espace des campagnes, viennent se mêler ainsi la rumeur et la géographie des livres. De même qu'il combine la marche à pied, le train et la pétrolette, l'auteur continue d'alterner la prose ambulante et la cadence des vers. Comment justifie-t-il son titre ? «Je glisse, écrit-il, dans le sillage de la route qui est son propre sillage, fuyant vers le but perpétuellement mobile qu'elle vise et qu'on n'atteint jamais...»
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