Des conseils de lecture pour toutes les envies d'évasion littéraire...
Sarah aime les filles. Dans cette petite ville du bassin minier du nord de la France, l'homosexualité n'est pas bien vue. Lorsque sa mère découvre, planqué sous le matelas de l'adolescente, un roman ayant pour sujet une relation amoureuse entre deux filles, elle entre dans une rage folle.
Mais que se passera-t-il lorsque Sarah, au cours d'une soirée, se retrouvera face à l'autrice du roman ?
Le Sel de tes yeux est l'histoire de cette rencontre en partie imaginaire entre une écrivaine et son personnage.
En partie seulement. Car Sarah existe vraiment. Fanny Chiarello l'a croisée un jour, alors que la lycéenne passait en courant. Elle l'a photographiée, sans pouvoir lui parler. Alors elle a écrit ce livre dans lequel elle s'adresse à la jeune fille en lui prêtant une famille, des amis, une amoureuse. Une « lettre à une inconnue », brûlante comme le sel des larmes que l'on n'a pas versées.
Des conseils de lecture pour toutes les envies d'évasion littéraire...
L'auteur a photographié une jeune fille courant. Elle imagine une vie à cette jeune fille, Sarah. Elle aimerait les filles, serait incomprise par sa famille. Fanny Chiarello lui écrit alors une longue lettre, ce roman où elle la tutoie. On ne sait plus ce qui tient du réel ou de la fiction, mais peu importe. On s'attache à cette adolescente en quête d'identité et de liberté.
Un roman d'apprentissage sur les premiers émois et l'homosexualité féminine. C'est très poétique et touchant. L'écriture est fluide et douce. Un beau moment de lecture.
Une jeune fille court dans un parc proche de Lens, elle sourit à la narratrice. Cette dernière la photographie puis va lui inventer une vie, elle sera Sarah, une famille, des amis. La narratrice tutoie Sarah et lui parle notamment de son homosexualité, non avouée car très mal vue de la famille et de l'entourage.
écriture fluide, rassurante. Ce livre est dans une collection adulte mais conviendrait aux jeunes qui s'interrogent sur leur orientation sexuelle, à leurs parents et finalement à toute la société.
Dans une petite ville du bassin minier du nord de la France, la romancière Fanny Chiarello présente une exposition de photographies et de texte. A ce moment là, elle croise une jeune adolescente dans un parc en train de courir. Fanny l'a photographie. A travers les différents clichés, l'auteure comprend, transporte, saisit, retranscrit son mal-être, son secret. Mais aucune parole échangée, juste un regard. Et Fanny raconte.
L'auteure invente alors à travers ses photographies, un prénom, Sarah, une famille, une orientation sexuelle, des vies parallèles, une société mise de côté. Sarah aime les filles.
Comme un journal intime, le roman est construit en une semaine, chaque jour est raconté et compté. Un roman d'une grande sensibilité, d'une grande pureté, où la jeunesse actuelle se retrouve en bas d'une société hétéro-culturelle, avec peu d'ouverture d'esprit.
Une écriture extrêmement proche de la réalité encore actuelle, et c'est merveilleusement terrible à travers les mots de Fanny. Car, ce récit pour être celui de votre fille, de votre amie, de votre collègue, de votre voisine, en mal de vivre. Un roman ancré dans l'ère contemporaine où l’homosexualité est encore mal accepté et qu’il est difficile de vivre certaines émotions a l’adolescence lors de la découverte de nos sentiments.
Fanny Chiarello dresse le quotidien d'une adolescente en quête d'identité, complètement perdue dans un monde qui ne peut l'aider. Ce roman est l'un des plus poétiques que j'ai pu lire. D'une justesse incroyable, sans fioritures, avec un style particulier à la frontière de la fiction et de la réalité, qui s'entremêlent pour mettre un peu de sel à vos yeux.
Plus qu'un roman, un véritable poème : une ode à la vie.
Un jour dans une ville minière du nord de la France, l'auteure croise le chemin d'une jeune fille qui lui sourit et la photographie.
En partant de cette photo, Fanny Chiarello imagine l'histoire de cette demoiselle, qu'elle nomme Sarah.
Sarah, à la frontière entre l'adolescence et l'âge adulte, en recherche d'une identité.
Sarah, qui se heurte aux oppositions de ses parents, quand elle s'écarte de la ligne qu'ils ont tracée pour elle.
Sarah, qui aime les filles, et qui est contrainte de le cacher.
Dans son roman, Fanny Chiarello fait le choix de s'adresser directement à cette jeune femme. Les messages, emplis de bienveillance et de curiosité, tranchent avec l'image que Sarah se fait de sa famille et d'elle-même. Le tutoiement utilisé par la narratrice permet au lecteur d'accéder à l’intimité de Sarah, sans pour autant qu’on soit sûr de vraiment la connaître : en effet, on navigue en permanence entre rêve et réalité. Cette incertitude donne envie d'aller à la rencontre de Sarah, de la découvrir, d’écouter ses craintes, la rassurer.
J'ai trouvé la plume de l'auteur magnifique et très touchante. Une œuvre à la fois poignante et pudique. La douceur qui se dégage de ce texte a été pour moi un vrai moment de poésie.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !