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Bombay est un monde. Cruelle aux misérables, douce aux corrompus, elle grouille, vibre, enfle et dévore les imprudents qui gênent sa croissance. Pourtant, ceux qui goûtent trop longtemps à l'air vicié de ses rues défoncées ne peuvent plus s'en passer. Bombay est une drogue. Et le lieu de tous les possibles. Là, vivent deux hommes qui ne se connaissent pas : Ganesh, un gangster, roi de la pègre, le Seigneur de Bombay et Sartaj, flic de quartier sur le retour, ancien play-boy vieillissant, qui a perdu ses ambitions et ses illusions. Le grand banditisme n'est pas de son ressort. Mais un jour, Sartaj se trouve face au cadavre de Ganesh. Pourquoi le Seigneur de Bombay s'est-il mis une balle dans la tête dans le sous-sol de son bunker flambant neuf ? De cette réponse dépend la vie de vingt-six millions de personnes, citoyens de la région de Bombay.
Vikram Chandra livre un portrait incroyablement riche de la ville de Bombay, à travers les destins croisés d’un policier-enquêteur et d’un parrain local. À la fois roman policier, ode à Bombay, témoignage des blessures de l’histoire et de la société indienne, Le Seigneur de Bombay est un roman enrichissant par l'entrelacement des histoires, points de vus et destins des personnages. Vikram Chandra met en scène un Bombay authentique, loin d’être parfait, mais dont la beauté et le pouvoir enchanteur nous fait succomber au même titre que les protagonistes.
Pourtant, et peut-être à cause de ce portrait si complet, j’ai trouvé difficile de rester toujours entièrement impliquée dans l’histoire, à cause de la profusion de détails qui parfois entravent au déroulement de l’intrigue.
Un livre long (quand même 1200 pages!) qui pour moi est à lire pour découvrir les multiples facettes de la ville de Bombay, et quand on a beaucoup de temps devant soi!
Pour moi un des grands écrivains indiens contemporains.
Son voyage à travers Bombay, ses habitants, ses bas fonds, sa magie, sa force , son mystère est magistral
J'ai lu Le seigneur de Bombay en vacances. Autant dire que Vikram Chandra m'a fait voyager. L'atmosphère de la ville est rendue avec force détails. Tant et si bien que même en y ayant jamais mis les pieds, on a le sentiment d'en avoir arpenté les moindres recoins, d'avoir côtoyé toutes les couches de cette société fascinante. Ce roman vous conduira dans les studios du cinéma bollywoodien, dans les repères des ''bhais'' ; ces fiers gangsters souvent partis de rien et prêts à tout pour se faire une place au cœur de ce pays envoûtant. Il y'a plus cependant. L'auteur abat le manichéisme. Policiers, gangsters et familles ordinaires rencontrent tous leurs lots de tourments mais connaissent aussi leurs instants de bonheur. Il est parfois difficile de ne pas se perdre dans ce flot de personnages mais un glossaire aide à y voir plus clair, même si certains personnages principaux n'y sont pas répertoriés. Un petit bémol pour l'édition Pocket où l'on rencontre un peu trop de coquilles et qui a également fait le choix de placer un lexique en fin d'ouvrage plutôt que d'en faire mention en notes de bas de page. Un dispositif qui devient vite gênant lorsque l'ouvrage comporte quelques 1200 pages. Il n'en fallait pas moins pour que l'auteur puisse nous offrir une mosaïque de cette envergure. C'est là véritablement que se situe la force de l'ouvrage et le talent de l'auteur capable de nouer de nombreuses intrigues et de tisser une toile à la précision millimétrique dans laquelle, sans même s'en rendre compte, tombera le lecteur. Il pourrait s'agir d'un recueil de nouvelles et pourtant tout est lié et ficelé avec un talent rare. Alors, rendez-vous à Bombay...
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