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À Kraków, Ivrahim Golam, surnommé le cosaque juif, cherche à préserver l'identité d'un homme dont le nom doit disparaître à jamais.
À Istanbul, Armando Catalano, alias le Scorpion, a retrouvé la trace de Méjaï, la gitane. Il veut savoir ce qu'est devenu leur enfant. Mais la gitane est experte dans le maniement des poisons et elle n'hésite pas à s'en servir contre le Scorpion, qui perd connaissance.
Quand il reprend conscience, il apprend qu'il est accusé d'assassinat. Livré à la cour du sultan, il est sauvé par un eunuque qui le conduit jusqu'à sa maîtresse. Une femme mystérieuse, surnommée la Sabbatéenne, dont le visage est orné de signes sombres et secrets. Celle-ci lui demande de déchiffrer le nom d'un homme, gravé sur des stèles égyptiennes. En contrepartie, elle l'aidera à retrouver la trace de Méjaï.
Au Caire, les routes de Méjaï et du Scorpion se croisent de nouveau. Mais si elle lui révèle la vérité à propos de leur enfant, elle lui interdit de chercher à le voir. Elle menace même de tuer le Scorpion s'il s'en approche...
Une nouvelle aventure pour ce héros créé par Desberg et Marini, et désormais illustré par Luigi Critone avec une véritable maestria. Un album entre tragédie antique et grande aventure, dans la lignée des romans populaires à la Dumas et des films de cape et d'épée hollywoodiens.
Ce treizième volume commence plutôt bien puisque l’excellent Luigi Critone tient haut la main le pari avec une colorisation directe très élégante bien qu’un peu plus terne que celle de son compatriote. Je n’avais pas beaucoup d’inquiétude sur la partie graphique, ayant pu apprécier la qualité des planches d’un Je François Villon ou du récent succès Aldobrando. Les premières planches reprennent en outre la dynamique particulière du Scorpion avec ses contre-plongées hautement cinématographiques dirigées vers l’action. Le nouveau méchant est très charismatique et l’idée d’introduire la Kabbale et le rabbin hérétique Jacob Frank dans l’univers archéologique et religieux du Scorpion est très bonne!
Pourtant on peine un peu à s’intéresser à cette histoire aux dialogues compliqués et aux quelques ratés de découpage assez surprenants de la part de deux auteurs chevronnés. Si les scénarii de la série ont toujours été assez linéaires sur un fonds complexe, la puissance graphique de Marini et l’action omniprésente équilibraient des intrigues à tiroir et références historiques pointues. C’était la force de cet équilibre qui a permis d’attraper un très large public. Or on a le sentiment ici que la moitié action a disparu avec Marini et que l’on retombe dans une BD historique à la mode Glénat (époque Triangle secret). Ce n’est pas un défaut en soi mais ce n’est pas l’ADN du scorpion, série de cape et d’épée épique et enlevée par une action et un humour léger. [...]
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