"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Marini nous plonge dans le début du premier millénaire (après JC) avec les résistances des territoires conquis par Rome (notamment en Germany), les disparitions « des Aigles » que Germanicus, général romain potentiel successeur de Tiberius, veut récupérer tout en se vengeant de la défaite de Varus. Il débarque avec 8 légions …
Ermanamer veut essayer de créer une nouvelle coalition des tribus pour résister à l’envahisseur. Mais son beau-père a fait alliance avec les romains et récupère sa fille enceinte.
Falco, un ancien gladiateur, engagé auprès de Germanicus va se heurter une nouvelle fois à Ermaner qui a tué sa femme et volé son fils.
Bruits et fureurs dominent ce septième opus et bénéficie toujours de la pâte de Marini qui est aussi à la manœuvre notamment avec la série Le Scorpion.
A suivre avec la prochaine confrontation entre Ernamer et Falco qui veut récupérer son fils.
Dans ce One Shot sorti, une fois n'est pas coutume, chez les éditions Dargaud, Marini nous offre une aventure du Chevalier noir hors continuité.
Si l'histoire est assez classique puisqu'elle évoque un énième duel entre nos deux protagonistes favoris. J'ai aimé le traitement de Batman, on nous propose un superhéros plus humain, qui s'ouvre et dévoile ses sentiments. De plus, pensée comme un polar à l'ancienne cette enquête dégage une atmosphère qui n'est pas sans rappeler certains titres cultes du Dark Knight. Avec tout ça, Marini aura réussi sa mission séduction !
Graphiquement, l'italien prête un trait inédit à nos héros et leur terrain de chasse, mais force est de constater que le résultat est juste incroyablement beau. De plus, la mise en scène cinématographique nous offre de belles scènes d'action, comme je les aime !
En bref, voilà une très belle adaptation qui m'aura permis de passer une très bon #instantbd !
Il est temps que la série s'achève. Le scénario ne parvient plus à surprendre. Une désagréable impression de manque d'inspiration se dégage de ce nouveau tome.
Suite et fin de Noir burlesque avec ce tome 2. On retrouve Slick là où on l'avait laissé, entre les mains de Rex, tenu de réaliser pour lui une mission périlleuse: atteindre Don Zizzi, l'ennemi de Rex, au plus intime en lui subtilisant le portrait de sa mère réalisé avec ses propres cendres.
La claque "Noir burlesque" est avant tout esthétique. L'ambiance films noirs américains des années 50 est parfaite. Les cadrages, les malfrats, la mafia, le cabaret et la chanteuse de jazz fatale, tout est fait pour nous immerger dans un univers cinématographique qui nous rappelle forcément des souvenirs.
Une esthétique soignée servie par le dessin de Marini. Tout a déjà été dit mais oui, c'est vraiment somptueux. Le trait fin, le fond gris teinté de carmin flamboyant (Les cheveux de Caprice, le sang...), les personnages, les décors...c'est incontestablement très beau !
Et puis il y a le couple Slick-Caprice, un couple défait dont se dégage une sensualité irradiante superbement rendue par Marini.
Le récit est classique, sous forme d'hommage au hard-boiled us, ça nous donne un album qui s'admire plus qu'il ne se lit. Ça suffira à certains, pas à d'autres. Pour ma part, j'y reviendrai sûrement de temps en temps, par pur désir contemplatif !
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