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Anatole de Meyrargues est né avec le siècle. Il pourrait en être le plus digne représentant, il en sera le plus méprisant des spectateurs.
A dix-sept ans, il ne connaît de la vie que l'hôtel particulier de sa famille construit à Arles quatre siècles auparavant, les passions et les indifférences d'une mère qu'il ne comprend pas.
De la guerre de 14, il rentre égaré, incapable de trouver sa place dans une époque qu'il ne reconnaît jamais comme la sienne. Le royaume d'Arles du Xe siècle où il aurait aimé vivre est un monde rêvé. Ni sa vie d'étudiant à Aix-en-Provence, ni l'amour, ni, plus tard, sa vie de vicaire à Paris ne le satisfont.
Mais l'Histoire l'emporte. A force de se laisser pousser par les hasards, le voilà sur le front russe, aux portes de Moscou, aumônier de la L.V.F. dans l'armée de Hitler, puis jugé pour collaboration. A croire qu'il attendait de cette société qu'il n'avait cessé de juger indigne, le rejet définitif qui lui permettrait, par le silence obligé, de se retrouver lui-même.
Etrange destin, qu'Eric Deschodt évoque magnifiquement, entremêlant avec force les nostalgies et les passions de tout un siècle.
Le Royaume d'Arles est le septième ouvrage d'Eric Deschodt publié aux éditions Jean-Claude Lattès. Son roman, Le Roi a fait battre tambour, a été récompensé par quatre prix littéraires, dont le premier prix Georges Brassens et le prix de la Fondation Jouvenel 1984 décerné par l'Académie française. Eugénie, les larmes aux yeux a reçu le prix des Deux Magots.
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