Malgré le poids démographique des jeunes, ils éprouvent des difficultés à s'imposer dans les luttes pour le pouvoir d'État. En observant le positionnement dans le champ politique des principales composantes de ce groupe social à savoir les jeunes scolaires, les jeunes non-scolarisés et les jeunes femmes, nous avons pu établir qu'il existe des influences mutuelles entre les jeunes et les institutions (englobant les protagonistes en luttes pour le pouvoir d'État ainsi que le cadre même de ces luttes). Dans sa configuration, le champ des luttes politiques est à l'avantage des aînés sociaux. Ce qui semble exclure les jeunes qui se retrouvent dans une position de dominés. Cette domination, si elle est construite et entretenue par les acteurs politiques tout au long de l'histoire, présente cependant des failles, permettant aux jeunes de s'émanciper et tenter de s'imposer dans le champ politique. Par ailleurs, la forte pression démographique et le contexte nouveau de socialisation contribuent à donner un poids dans le champ des luttes politiques à cette composante sociale, où elle s'impose désormais aux différents protagonistes en lutte qui doivent composer avec elle.
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