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La cellule microgliale est la principale responsable de la neuroinflammation. Sa production de facteurs inflammatoires provoque un état de stress oxydant chez les cellules environnantes. Ces phénomènes représentent des causes suspectées d'être impliquées dans la maladie de Parkinson. Le but de ce projet de maîtrise était d'abord de comparer le potentiel inflammatoire du 1-méthyl-4-phénylpyridinium (MPP+), du paraquat (PQ) et du lipopolysaccharide (LPS), selon deux paramètres : la transcription de l'interleukine 6 par PCR et l'expression de l'enzyme iNOS par immunobuvardage, chez la cellule microgliale N9. En second lieu, le potentiel anti-inflammatoire de deux molécules naturelles, la quercétine et la sésamine a été évalué sur ces mêmes paramètres. Les résultats ont démontré une augmentation des facteurs neuroinflammatoires par chacune des trois toxines. Cette hausse a pu être diminuée par les deux molécules d'intérêts. Ces molécules possèdent donc de bonnes capacités anti-inflammatoires. Elles sont ainsi prometteuses comme molécules « santé » et pourraient constituer une intéressante approche préventive aux maladies neurodégénératives telle que la maladie de Parkinson.
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