Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le musée des poissons morts (édition 2016)

Couverture du livre « Le musée des poissons morts (édition 2016) » de Charles D' Ambrosio aux éditions Albin Michel
Résumé:

Considéré comme l'un des maîtres de la nouvelle, Charles D'Ambrosio emporte l'adhésion par la puissance et la beauté de son écriture. Il met en scène des personnages confrontés à des relations complexes et des sentiments troubles. Graves ou ironiques, ces bribes d'existence sont autant de petits... Voir plus

Considéré comme l'un des maîtres de la nouvelle, Charles D'Ambrosio emporte l'adhésion par la puissance et la beauté de son écriture. Il met en scène des personnages confrontés à des relations complexes et des sentiments troubles. Graves ou ironiques, ces bribes d'existence sont autant de petits chefs-d'oeuvre.


« Percer les apparences, les conventions, faire surgir l'extraordinaire sous le vernis du visible et du rebattu : Charles D'Ambrosio est une sorte de magicien de cette opération-là. »Le Monde des livres « Cette poésie des ténèbres qui ne dit pas son nom marque le lecteur et, souvent, lui brise le coeur. » Le Figaro littéraire

Donner votre avis

Avis (2)

  • Un recueil de huit nouvelles noires avec des personnages tous plus paumés les uns que les autres marginaux, jeunes en perdition, schizophrènes, laissés pour compte, désorientés de tout genre. Ce qui peut sembler racoleur ne l'est pas du tout tant les portraits sont criants de vérité, tant ils...
    Voir plus

    Un recueil de huit nouvelles noires avec des personnages tous plus paumés les uns que les autres marginaux, jeunes en perdition, schizophrènes, laissés pour compte, désorientés de tout genre. Ce qui peut sembler racoleur ne l'est pas du tout tant les portraits sont criants de vérité, tant ils sont représentatifs de la société américaine, loin , bien loin de ce que l'on peut nous montrer à la télé et dans les journaux. C'est glaçant, triste, acide avec parfois quelques lueurs d'espoir. J'ai beaucoup aimé le style, l'écriture et l'ambiance donnée à chaque nouvelle. Pas de misérabilisme, pas de prise en otage du lecteur par le biais de pathos, non juste des tranches de vie comme il en existe tant à travers le monde.

    L'auteur réussi à émouvoir avec des personnages pas toujours droits ni bons. Un panel assez complet de ce qui est peu visible, occulté qui m'a vraiment emportée à tel point que je n'ai vu le temps passer. Un recueil réussi qui change des recueils habituels. On s'attache à certains personnages, on éprouve de la compassion pour d'autres, du désespoir pour quelques-uns, le désir qu'ils s'en sortent pour la plupart.

    VERDICT

    Un recueil réussi, prenant et une écriture singulière que j'ai beaucoup aimée . Je le conseille fortement

    https://revezlivres.wordpress.com/2016/10/25/le-musee-des-poissons-morts-charles-dambrosio/

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • « Pour ma femme, impossible de dire « réfrigérateur ». Elle apprend. Alors elle dit « Le musée des poissons morts ». Cette phrase de Rigo a donné le titre au livre de Charles d’Ambrosio. Rigo, travailleur immigré sans papier, est technicien sur un plateau où l’on tourne des films pornos.
    Huit...
    Voir plus

    « Pour ma femme, impossible de dire « réfrigérateur ». Elle apprend. Alors elle dit « Le musée des poissons morts ». Cette phrase de Rigo a donné le titre au livre de Charles d’Ambrosio. Rigo, travailleur immigré sans papier, est technicien sur un plateau où l’on tourne des films pornos.
    Huit nouvelles où les petites gens, les paumés, les laissés pour compte de la société américaine évoluent dans une atmosphère vraie. Les portraits dessinés sont criants de vérité, les personnages à la dérive, désorientés, s’accrochent au moindre bout de bois, près de la folie ordinaire à l’instar de ce scénariste à succès que la dépression conduit à l’hôpital psychiatrique qui s’éprend d’une danseuse qui pratique l’automutilation. Les repas familiaux sont acides, décapants "Là-haut vers le nord" et "Bénédiction". Un régal aigre-doux
    Monsieur Drummond est réparateur de machines à écrire, comme son père l’était avant lui. Métier d’avenir s’il en est !! Petit à petit on comprend que son fils n’est pas l’oisif que l’on pourrait penser au début de la nouvelle, mais qu’il souffre de schizophrénie. Cet homme placide n’a aucun avenir dans son métier, ni aucun espoir avec son fils si ce n’est l’accompagner au fil des jours, de tout supporter seul car sa femme les a quittés. Il ne lui en veut même pas ! Je crois que c’est cela l’univers de ce livre, l’absence d’avenir, simplement vivre, supporter le présent. Superbe ! Charles d’Ambrosio m’a émue avec ces tranches de vie banales, ces portraits pas forcément sympathiques pour quelques uns. Il instille un crescendo, une bouffée de suspens et, à la fin, il y a la minuscule lumière de rédemption, d’amour, d’espoir ou simplement de vie.
    Une superbe découverte. L’auteur ne demande pas de compassion pour ses personnages, simplement de les écouter vivre, de les aimer dans toutes les facettes qu’il propose et… ça marche. Ces tranches de vie ne sont pas misérables mais humaines.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.