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Le magicien

Couverture du livre « Le magicien » de Cesar Aira aux éditions Christian Bourgois
Résumé:

Un magicien argentin, Hans Chans, jouit d'un rare privilège : il possède des pouvoirs réellement
surnaturels. Il décide de profiter d'un congrès d'illusionnistes, organisé à Panamá, pour être enfin
reconnu comme le meilleur magicien du monde. Mais pour qui peut tout, la vie n'est pas si... Voir plus

Un magicien argentin, Hans Chans, jouit d'un rare privilège : il possède des pouvoirs réellement
surnaturels. Il décide de profiter d'un congrès d'illusionnistes, organisé à Panamá, pour être enfin
reconnu comme le meilleur magicien du monde. Mais pour qui peut tout, la vie n'est pas si simple,
et pas seulement sur scène. Comment savoir, à chaque rencontre, à chaque conversation, à
chaque découverte, ce qui appartient à la réalité et ce qui relève d'une magie parfois incontrôlée oe
Quelle part de sa vie insatisfaisante livrer au hasard et quelle part tenter de corriger, d'améliorer oe
Comment, par exemple, se protéger du harcèlement de son guide, tromper l'ennui d'une chambre
d'hôtel ou mettre enfin la main sur l'introuvable programme du congrès oe
Entre 1999 et 2000, en l'espace de six mois, César Aira écrit une sorte de « trilogie panaméenne »,
en hommage à un pays où il n'a jamais mis les pieds, comme il se doit. Varamo (Christian
Bourgois, 2005) est achevé le 15 décembre 1999, La Princesse Printemps (André Dimanche, 2005)
le 16 février 2000 et Le Magicien le 21 avril 2000. Avec cette parution, la « trilogie » est
aujourd'hui intégralement disponible pour les lecteurs français.
Chacun des trois romans se suffit évidemment à lui-même, mais la connaissance de l'ensemble de
la trilogie est extraordinairement savoureuse. D'un roman à un autre, on reconnaîtra en effet
nombre de constantes, à commencer par le caractère fantomatique du Panamá (et pour cause), ou
par le caractère providentiel des éditeurs-pirates, qui à chaque fois financent les entreprises du
personnage principal.
Mais chaque roman a évidemment ses spécificités jubilatoires et, dans la production récente de
César Aira, Le Magicien est sans doute un de ceux qui ont connu le meilleur accueil du public et de
la critique. On accompagne cette fois-ci un personnage qui joint au privilège unique d'être un
« véritable magicien » le sentiment profond d'être un raté, hésitant depuis toujours sur la manière
dont il pourrait utiliser son don pour changer enfin sa vie, et finissant toujours par y renoncer
pitoyablement.

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