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édith s'empare d'un classique de la littérature anglaise, et entrelace finement réalité et imaginaire.été. Angleterre, XXe siècle.Tom Long est contraint de passer ses vacances chez son oncle et sa tante, car son frère a la rougeole. Ils habitent un appartement, situé dans un immeuble sur cour. L'ennui s'installe... Quand soudain, une nuit, un événement étrange se produit : l'horloge du hall sonne treize coups ! La cour a laissé place à un immense jardin...Tom s'y risque, il y devient invisible sauf aux yeux d'une petite fille de son âge, Hatty, vêtue d'une tenue du siècle dernier. Elle semble vivre dans un temps qui n'obéit pas aux lois chronologiques... Quel mystère se dissimule derrière ce bouleversement temporel ?...Philippa Pearce reçut, en 1958, la médaille de Carnegie pour ce roman qui s'imposa comme un chef-d'oeuvre de langue anglaise. édith en propose une adaptation ciselée. Elle use de son dessin comme d'une écriture afin de recentrer le récit autour de cette perception d'un paradis perdu et d'un espace d'éternité pour le retrouver.
Le jardin de minuit est une bd librement adaptée du roman de Philippa Pearce "Tom et le Jardin de minuit" (je ne l'ai pas lu).
Voilà pour moi une petite lecture mystère entre deux romans qui ont pour toile de fond l'espace.
Dans cette BD on se retrouve en dehors d'une certaine réalité, peut-être une autre dimension ?…
Le temps qui passe ici n'est pas le même ailleurs. En tout cas c'est une bonne réflexion sur la représentation de ce temps qui nous file entre les pattes…
Mon résumé :
Ce sont les vacances d'été, nous sommes en Angleterre dans les années 50.
Le petit frère de Tom a la rougeole, ses parents l'envoient passer le temps de la convalescence de celui-ci chez sa tante Gwen et son oncle Allan.
Enfermé en quarantaine, le petit garçon va vite faire le tour de cette demeure plutôt austère : les pièces ont été découpées en appartements distincts avec toutefois quelques pièces communes, une simple cour s'ouvre sur l'extérieur, bref rien de très folichon.
Le temps s'écoule mollement, rythmé par le son de l'horloge qui sonne des heures improbables.
Passer minuit, ou plutôt aux 13 coups de l'horloge, Tom va ouvrir la porte de la vieille demeure et se glisser dans un étrange terrain de jeu : la cour a laissé place à un magnifique jardin ensoleillé qui ne semble toutefois pas exister la journée…
Voilà de quoi ragaillardir le jeune garçon parti en exploration !
La nuit dernière, je me suis promenée dans «Le jardin de minuit» en compagnie de Tom. Minuit, je ne sais pas trop…Enfin, pas exactement puisque l’horloge de la vieille Madame Bartholomée venait de sonner treize coups. Treize coups, vous en êtes sûrs, parce qu’une horloge ne comporte jamais que douze chiffres. Quelle est donc cette étrange heure qui ne s’affiche jamais sur le cadran ?
Mais le jardin était pourtant bien réel et en plein jour, alors que la maison reposait, à cette heure de la nuit, dans le calme et la pénombre. Un jardin extraordinaire dans lequel on n’accède que par la porte arrière de la maison. Un jardin où Tom va, nuit après nuit, et en plein jour rencontrer et jouer en compagnie d’Hatty…
Cette étrange aventure, c’est celle de Tom, envoyé passer quelques jours chez Oncle Allan et Tante Gwen, parce ce que son frère, malade de la rougeole, est contagieux. Mais la maison de cet oncle et de cette tante n’est pas des plus réjouissantes pour un petit garçon. Elle est même terriblement triste avec ses barreaux aux fenêtres. Alors, même si les journées sont longues et ennuyeuses, l’échappatoire se fera par cette porte qui mène à un jardin fantastique, une fois le treizième coup de l’horloge retenti.
Voilà une bien jolie adaptation, réalisée en 2015 par Edith, du roman « Tom's Midnight Garden » écrit en 1958 par Philippa Pearce, auteure de nombreux classiques de la littérature jeunesse de la langue anglaise. Un récit fantastique où temps et époque n’ont plus cours, où réel et fiction s’entremêlent, où humain et fantôme peuvent se côtoyer, et enfin où le rêve peut rejoindre la réalité.
Une très belle promenade dans un jardin anglais et à l’anglaise magnifiquement dessiné par Edith où le suranné de l’époque victorienne côtoie le charme des années 50. Une poétique machine à remonter le temps.
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