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Si vous aimez le rock et la bande dessinée, alors à n’en pas douter ce Rockbook signé Riff Reb’s est fait pour vous.
L’auteur a puisé dans ses archives et a retrouvé affiches de concerts, pochettes de disques, couvertures de livres sur le rock. Il les a compilées dans cet album pour notre plus grand plaisir.
Si Riff Reb’s est le seul aux commandes des visuels, il a été accompagné pour les textes par des proches, comme lui passionnés par le rock.
Au début de chaque chapitre, ou plutôt track, des personnalités telles que Stéphane Saunier (directeur des programmes musicaux de Canal+), Iggy Pop (que je ne veux pas faire l’affront de vous présenter), Antoine de Caunes, Little Bob… présentent Riff Reb’s et son travail dans l’univers du rock
Cet album se feuillette en écoutant du rock ou pas. Mais il risque de vous donner envie de retrouver les musiques dont les groupes ou leurs albums figurent à l'intérieur.
Les dessins sont en noir et blanc ou bien en couleur. Le trait est noir et charbonneux, parfait pour faire ressortir les couleurs qui sont d’une incroyable explosivité. Tout comme l’est ce rock qui nous a accompagnés, et surtout, nous accompagne encore aujourd’hui.
Ces dessins représentent trente années de travail, bien souvent réalisés sans contrepartie, mais pour l’amour d’un genre musical découvert à 17 ans au Havre. Il ressort donc de cet album comme un témoignage, mais surtout un hommage au rock, qu’il soit français ou anglo-saxon.
Pour coller au mieux à la thématique, l’album est de forme carrée, telle une pochette de 33 tours.
Le travail graphique effectué sur la pochette met en lumière les sillons des vinyls qui nous transportaient à chaque écoute. Des écoutes qu’on décuplait quand un nouvel album faisait son entrée dans nos chambres.
Je comprends parfaitement la nostalgie actuelle face à ces objets qui ont accompagné notre jeunesse et qui matérialisaient si bien notre amour pour cette musique.
Alors, n’hésitez surtout pas à vous faire un petit riff de Reb’s avec ce magnifique Rockbook qui saura parfaitement bien trouver sa place dans votre bédéthèque. À moins que ce ne soit dans votre discothèque.
La suite et fin de cette histoire librement inspirée de l'oeuvre de Jack London.
On suit avec attention et un certain suspense la suite des aventures de Darrell Standing en prison, avec ses évasions extracorporelles lui permettant de revivre certaines de ses vies antérieures. C'est une partie globalement intéressante même si le choix de l'une d'entre elles m'a semblé moins pertinent.
Indépendamment de ce récit aux touches "fantastique", j'ai beaucoup aimé également le thème de l'environnement carcéral et le message sur la peine de mort.
Le dessin et le texte sont d'excellente qualité, toujours avec des nuances de couleurs très réussies pour marquer les changements de contexte et d'époque.
Un bon conseil de lecture.
Un récit original naviguant entre réalité et fiction. La réalité c'est l'univers carcéral très dur au début du XXème siècle aux Etats-Unis, avec des conditions d'emprisonnement d'un autre temps : violence, sévices, périodes isolement. On pouvait y laisser au mieux sa santé et au pire sa vie. La fiction c'est cette faculté du personnage principal, Darrell Standing, homme brillant, pour imaginer des projets et des inventions rien qu'avec sa pensée. Et puis cet esprit va encore plus loin en vagabondant à un tel niveau qu'il défie le temps, l'espace et les époques.
J'ai vraiment apprécié ce mélange entre la réalité si crue de la prison et ce voyage à travers les époques, rien qu'avec la puissance de l'esprit de cet homme.
Le dessin est de qualité avec des nuances de couleurs très réussies pour distinguer les situations et les époques. De même, le texte dessert parfaitement le dessin, ni trop excessif, ni pas assez, avec également un bon point pour l'interaction avec le lecteur puisque Darrell Standing nous interpelle régulièrement.
Je conseille et je vais très vite lire la deuxième et dernière partie.
Issue du roman de Jack London.
Cette bande dessinée a un double avantage: celui de se lire très vite, et donc de ne pas trop perdre de temps si on accroche pas, et celle d'avoir une suite, pour le cas contraire!
L'histoire joue sur une double narration: celle d'Esteban, qui, lors de son incarcération, se retrouve à subir des tortures de manière totalement injuste, et celle de ses vies antérieures, qu'il se met à revivre pour s'évader de son quotidien insoutenable.
Si le premier sujet, très engagé, a entrainé à l'époque une reforme du système carcérale Américain, le second engendre un simple plaisir littéraire et visuel.
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