80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Marcher en compagnie du hasard, félicité de l'instinct, l'étourderie maîtresse ici. Vigilant des feux-follets et des fontaines, échoue en nage au rade-Hôtel qui vient, sans étoile, sac photo posé, il déplie les objets sur la minuscule tablette près du lit bancal, écoute le chant des oiseaux et extrait par réflexe le magnéto, saisit visuellement la risée sur les rideaux lépreux, le Fan-Air déglingué ondule au plafond. Celle que l'on n'ose éveiller, la réceptionniste, animal gentil, est allongée sur la banquette en bois de teck, dort bouche ouverte, enfant emportée par les rêves et dans la pose exacte d'un modèle de Balthus. L'auteur malaxe de cette pâte-là, sourire de l'humanité, justement timide, discret, poli, des débuts sacrés, vérité bouddhique saisie dans la sincérité, et la profusion de rituels colorés et senteurs de joie. Théâtre d'espérance, lumineux chemin, où les taudis faits de bambous, de bois, sont des palais de Jade, de Rubis Sang de Pigeon. Les Rivières rouges, voluptueuses, nonchalantes, drainées d'argile, sont des êtres lents, les poussières qui s'envolent en bourrasques tourbillonnantes, vers l'insaisissable torpeur tropicale, qui anoblit à jamais, le mystère du tableau.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année