Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le diable sur la montagne

Couverture du livre « Le diable sur la montagne » de Thierry Lentz aux éditions Perrin
  • Date de parution :
  • Editeur : Perrin
  • EAN : 9782262070434
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

L'exploration physique et historique d'un lieu grandiose et mythique que le Führer avait façonné à sa main. Là aussi s'est joué jadis le sort du monde.
En Haute-Bavière, sur le plateau riant de l'Obersalzberg, au-dessus de Berchtesgaden, un petit politicien vint séjourner à l'aube des années... Voir plus

L'exploration physique et historique d'un lieu grandiose et mythique que le Führer avait façonné à sa main. Là aussi s'est joué jadis le sort du monde.
En Haute-Bavière, sur le plateau riant de l'Obersalzberg, au-dessus de Berchtesgaden, un petit politicien vint séjourner à l'aube des années 1920. De coquettes pensions en maisons amies, il finit par adopter ces lieux qu'il disait indispensables à ses rêves et à la réflexion. Il s'y sentait si bien qu'il y acquit, face au sombre massif de l'Untersberg, un joli chalet qui, entièrement transformé, prit le nom de Berghof . C'en fut fini de la tranquillité de la montagne : sous la coupe des anges noirs du maître des lieux, on expulsa des populations, on construisit des casernes, des villas pour dignitaires, un théâtre, des cités pour travailleurs ; on traça des routes jusqu'au sommet du mont Kehlstein pour y bâtir un nid d'aigle . Pour finir, on creusa 5 kilomètres de souterrains pour échapper aux bombardements alliés.

Ici, Hitler venait le plus souvent possible, pour des séjours parfois longs. Ainsi, entre 1940 et 1944, alors qu'il mettait le monde à feu et à sang, il passa dix-neuf mois dans son cher Berghof, servi par des SS en spencer et gants blancs, préservé du moindre souci par son âme damnée Martin Bormann, entouré d'une cour que l'on n'ose dire brillante, photographiée par la reine des lieux, Eva Braun. Il ne reste de tout cela que des ruines et un goût de cendres, à l'égal de la folie du IIIe Reich.

Donner votre avis