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Sud de l'Iran, 1997. Une silhouette fantomatique au milieu des marais vient chaque jour porter ses soins aux palmiers calcinés. Sur une route poussiéreuse écrasée de soleil, un homme est en route.
Autrefois Naval et Rassoul avaient tout pour être heureux, un fils qui illuminait leur existence, bientôt une fille, un bon poste pour lui à la Société nationale du Pétrole. Mais dans cette région dévastée par la guerre avec l'Irak, tout a basculé. Autour de Naval, les hommes sont tous morts, les frères, les pères, et surtout son fils dans le bombardement de Khorramchahr. De nouveau enceinte, tous ses espoirs se fondent sur l'enfant à naître, comme si un nouveau garçon allait remplacer celui disparu. Car ce ne peut être qu'un garçon. Lorsque Rassoul rentre d'une mission de trois mois au Koweit, Naval a accouché, et il tombe dès le premier regard fou d'amour pour ce fils-providence. Pourtant, Naval semble au bord de la folie, prête à basculer. Que s'est-il passé pendant son absence ?
Sensible et tout en nuances, La Mère des palmiers nous plonge dans un récit où affluent les souvenirs. Nasim Marashi croise ici l'intime et le réel avec une poésie infinie.
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