Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Oxford, 1960. Lorsque Sir Marcus Deering, un riche industriel de la région, reçoit plusieurs lettres de menace anonymes, il prend le parti de ne pas s'en inquiéter.
Mais bientôt, un meurtre est commis, et les meilleurs éléments de la police d'Oxford sont mobilisés.
La toute jeune policière Trudy Loveday rêverait de participer à une affaire aussi importante, mais ses supérieurs coupent rapidement court à ses ambitions. Écartée de l'enquête et chargée d'assister le brillant mais peu amène Dr Clement Ryder, médecin légiste, sur une affaire classée, elle se retrouve pourtant très vite au coeur d'une énigme qui pourrait bien la mener sur la piste du mystérieux corbeau d'Oxford...
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Alexandra Herscovici-Schiller À propos de l'auteure :
Faith Martin, également connue sous son véritable nom, Jacquie Walton, est l'auteure de nombreux romans policiers à succès. Née à Oxford et amoureuse de la campagne anglaise, elle situe nombre de ses romans dans le cadre bucolique de la région oxonienne.
Première enquête de Trudy Loveday et du Docteur Clement Ryder, Le corbeau d'Oxford se déroule dans les années 60. Trudy est une stagiaire policière qui n'est reléguée qu'aux basses oeuvres. Le Docteur Ryder, après une carrière à succès dans la médecine, s'est reconverti en coroner. Celui-ci a une réputation difficile et s'est mis dans la tête de réouvrir une enquête classée depuis plusieurs années concernant le décès accidentel d'une jeune fille. Trudy, dont ses supérieurs ne savent que faire, se voit confier la tâche de le seconder. Cette réouverture de dossier intervient alors qu'un mystérieux corbeau sévit à Oxford. Celui-ci menace le très puissant Sir Marcus Deering en lui demandant de se racheter. Mais pourquoi donc ?
La première chose qui attire un lecteur - ne se voilons pas la face - c'est d'abord la couverture, qui si elle est attrayante va pousser ce dernier à lire la quatrième de couverture. Dans le cas présent, la couverture, et le titre, il faut le souligner, m'ont pousser à découvrir ce roman policier, qui se déroule à Oxford, en Angleterre dans les années 60.
Trudy Loveday est une jeune policière qui est au début de sa carrière. Entre une mère qui la voyait femme au foyer, et un chef très paternaliste, la jeune femme va devoir faire ses preuves dans ce métier dont beaucoup de portes lui sont fermées. Alors quand tous les meilleurs policiers sont appelés sur une enquête pour meurtre, Trudy ne pense qu'à une chose: participer. Mais c'est sans compter sur son supérieur qui la met sur un dossier classé en partenariat avec le Docteur Ryder, qui semble plutôt méfiant à son égard...
Il faut bien avouer que le résumé de ce roman ne donne pas de palpitations au lecteur. Il semble assez sage et tranquille, et ce dernier peut se plonger dedans sans angoisse aucune. Et juste, c'est ça qui est agréable, de même que les romans d'Agatja Christie qui sont une valeur sûre, "Le corbeau d'Oxford" réunit deux personnages hors norme, et au profil apparemment incompatible, qui vont devoir travailler de concert pour résoudre une affaire qui pourrait bien se révéler plus dangereuse que prévue.
A partir de ce moment-là, le rythme du récit va s'accélérer progressivement, et le lecteur va être entraîner de découvertes en rebondissements sans un moment de répit. L'enquête prend alors un tour beaucoup plus haletant, et les personnalités des deux protagonistes n'y sont pas pour rien. Notamment le Docteur Ryder qui ne prend pas de pincettes lors de ses choix.
La plume de Faith Martin est efficace et décrit parfaitement l'ambiance et les évolutions de l'enquête. et au fil des pages, le lecteur est happé par l'intrigue, et se laisse surprendre par un dénouement qu'il n'avait pas le moins envisager. La surprise est un bon facteur de réussite, lors de la lecture d'un roman policier. Toutes les explications ne sont pas données ce qui laisse espérer un second opus en compagnie de L'agent Trudy Loveday et du Docteur Clément Ryder, qui sait?... ^^ (...)
http://lillyterrature.canalblog.com/archives/2019/12/10/37855167.html
« Le corbeau d’Oxford » est le premier opus de la série « Une enquête de Loveday & Ryder ».
Nous nous retrouvons à Oxford en 1960. Un riche industriel, Marcus Deering, reçoit plusieurs lettres anonymes lui exigeant de se racheter ou sinon son fils mourra. Contre toute attente, alors que tout le monde pensait que le corbeau ne sévirait jamais, un meurtre est bel et bien commis.
Trudy Loveday est une toute jeune policière. En plus de son jeune âge, elle est la seule femme dans son commissariat. Même si elle rêve de participer à l’enquête du corbeau d’Oxford, elle n’est pas étonnée lorsqu’elle est de suite écartée de l’affaire.
En revanche, elle est surprise d’être chargée d’assister le Dr Clément Ryder, un médecin légiste, qui décide de rouvrir une affaire qui a été, à son avis, mal jugé. Même si Trudy est d’abord déçue de cette décision, elle va bientôt se rendre compte que Ryder n’avait pas tord en rouvrant cette enquête… Et que cette affaire classée pourrait sûrement les aider à découvrir le fameux corbeau.
J’ai adoré cette histoire !
Parfois, j’aime lire un policier pour changer un peu de genre et je peux vous dire que ce livre m’a fait un bien fou.
Tout d’abord, Faith MARTIN nous tient en haleine avec un prologue plein de mystère.
Dès ce premier chapitre, je me suis demandée pourquoi cette entrée en matière, pourquoi tant de mystère ?
J’ai aimé cette entrée en scène qui donne envie de continuer notre lecture pour savoir le pourquoi du comment. Cette frustration est vraiment un élément clé de l’histoire qui nous permet de plonger dans le récit immédiatement.
Comme vous l’aurez compris en lisant le résumé, il y a donc deux enquêtes qui s’imbriquent dans ce premier tome.
D’un côté, un riche industriel reçoit des lettres anonymes et menaçantes depuis quelques temps. Il a peur pour ses proches et encore plus lorsqu’il y a bel et bien un meurtre.
De l’autre, Ryder ressort une affaire qui a pourtant été classée. Une jeune fille est retrouvée morte chez elle à cause d’une overdose médicamenteuse. Elle était un peu extrême dans son comportement, les médicaments lui faisaient perdre la mémoire et pour le tribunal il ne faisait aucun doute qu’elle s’est donnée la mort accidentellement.
Pourtant au fur et à mesure de notre lecture, il ne va pas sans dire que ces deux enquêtes complètement différentes sont pourtant belles et bien liées.
Alors non, ce n’est pas un spoil ni un mystère parce que cette information arrive dès le début de notre lecture.
Dès lors, j’ai échafaudé toutes les théories, tous les plans possibles, tous les complots imaginables. Je suis partie dans tous les sens. Il y avait du vrai, il y avait aussi du faux. Même s’il arrive que des histoires soient prévisibles, j’aime malgré tout faire fonctionner mes méninges et m’imaginer pourquoi le récit va se terminer comme cela.
« Le corbeau d’Oxford » fait partie de ces histoires dont il n’est pas très compliqué de deviner les grands tenants, mais qui arrive pourtant à nous faire réfléchir du début à la fin du livre et parfois même à nous surprendre.
Concernant les personnages, j’ai adoré les protagonistes principaux !
Trudy Loveday est charmante et plaisante à suivre. Elle débute sa carrière dans la police, mais elle fait aussi ses premiers pas dans l’âge adulte. Elle n’a pas d’expérience ni dans son métier, ni dans la « vie », pourtant on voit tout le potentiel qui se cache en elle.
Ryder est tout le contraire de la jeune fille. Il est médecin à la retraite, mais il continue sa carrière en étant coroner. On peut dire qu’il en a vu des choses et son regard est plus expérimenté que celui de Trudy, forcément.
Séparément, on n’aurait jamais pu imaginer que ces deux personnages iraient ensemble. Pourtant ce duo est détonant. Je les ai aimés autant séparés qu’unis, et chacune de leur rencontre et de leur interaction est plaisante à suivre.
La fin est vraiment le contraire du reste du livre.
Alors que les deux enquêtes avancent lentement, j’ai trouvé que le final était trop rapide. Tant dans l’annonce du ou des coupable(s) que dans la clôture du livre. Je n’étais pas prête à laisser les personnages de cette manière, mais l’on peut dire que c’est bon signe : ça veut dire que j’ai passé un bon moment de lecture à leurs côtés.
En conclusion, « Une enquête de Loveday & Ryder, tome 1 : Le corbeau d’Oxford » m’a vraiment surprise. Faith MARTIN m’a immédiatement conquise avec son prologue plein de mystère, mais aussi avec ses deux enquêtes différentes et pourtant liées.
Les personnages attisent de suite notre sympathie et le duo que forment Trudy et Ryder est détonnant.
De manière générale, c’était une bonne lecture même si certains points ne m’ont pas complètement convaincus.
Par contre, je suis sûre d’une chose : je ne louperai pas la suite !
( https://lectrice-lambda.blogspot.com/2020/01/une-enquete-de-loveday-ryder-tome-1-le.html )
Connaissez- vous ce courant appelé le « Cosy crime » ? Si vous avez aimez les enquêtes de Miss Marple ou encore celles de Sherlock Holmes vous en avez déjà lu sans le savoir. Nous allons suivre les débuts d’une jeune policière de 19 ans, Trudy Loveday, elle a le charme de la jeunesse, l’intelligence et de l’ambition. Elle va former un duo improbable avec un personnage qui a bien plus d’expérience qu’elle. Le Dr Clément Ryder ancien chirurgien reconverti dans la noble profession de Coroner. Beaucoup plus âgé qu’elle, il a mauvais caractère, de l’expérience à revendre et le souvenir de nombreux cas anciens en mémoire. En fait il a tout d’un pygmalion si ce premier tome devait être celui d’une série. L’enquête en elle-même va donc regrouper deux intrigues qui pourraient avoir des choses en commun. J’ai trouvé cette jeune femme pleine de vie et d’entrain rafraîchissante et courageuse aussi car elle évolue dans les années 60 dans un commissariat encore très misogyne. D’ailleurs, ils forment un couple que tout semble opposer, un peu à l’écart des autres enquêteurs. Ils formeront contre toute attente une bonne équipe. L’auteur à une plume parfaitement adaptée à cette époque un brin rétro. On part sur une intrigue intra familiale avec des non-dits, des secrets de famille, bref bien des cachotteries qui finissent par éclabousser le présent d’un crime affreux. Je me suis laissé prendre par ce policier aux accents British qui lui donnent une certaine classe mais aussi un rythme progressif et une belle montée en tension. Les révélations et autres twists même s’ils n’ont pas été si surprenants que cela sont bien amenés ils restent crédibles. On sent que ce duo fonctionne à merveille, il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin, j’espère avoir rapidement une suite afin de retrouver ces personnages attachants. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/12/04/37711957.html
Quoi de mieux qu’un livre mêlant enquête et ambiance so british, et un duo improbable pour me ravir!! « Le corbeau d’Oxford remplit ces conditions! Tout d’abord, la jeune policière, Trudy Loveday, la seule femme dans son commissariat. Elle subit donc les réflexions de ses collègues et surtout son supérieur qui ne croit pas en elle. Le cas typique de masochisme surtout dans les années 60. Puis le médecin légiste, un vieux bougon, pas très sociable, le Dr Ryder. Deux personnages opposés mais qui vont faire la bonne paire comme on pourrait dire! Un duo tellement opposé qu’il va faire des étincelles!! Et l’enquête ou les enquêtes à mener sont vraiment bien ficelées par l’auteure, Faith Martin. Un riche industriel, un corbeau, un meurtre d’un jardinier modeste veuf, un lien entre l’industriel et ce jardinier.
L’auteure a parfaitement maitrisé les codes du cosy mystery. L’auteure nous fait vivre au plus près l’enquête menée par le duo et distille des indices, des relations secrètes, des découvertes. Ce roman se lit avec un plaisir non dissimulé quand on apprécie les enquêtes finement menées par des personnages atypiques. J’ai lu « Le corbeau d’Oxford » avec envie, j’ai aimé l’histoire, j’ai aimé le duo, j’ai aimé l’Oxford des années 60. Après je ne suis peut-être pas très objective car ce style de roman m’enthousiasme à chaque fois! Bon, vous l’aurez compris, « Le corbeau d’Oxford » est à lire surtout si vous êtes amateur d’Agatha Christie (que vous retrouverez par petites touches dans ce roman)!
Si vous me suivez vous savez que les « cosy mystery » me plaisent beaucoup. Les personnes qui mènent l’enquête sont souvent des femmes dont ce n’est pas le métier. Ici notre héroïne est une jeune policière stagiaire de 19 ans, elle a donc la naïveté et l’inexpérience de nos héroïnes habituelles. Elle est parfois accompagnée d’un partenaire plus expérimentée, ici c’est un Coroner, ancien chirurgien qui a un œil plus acéré et l’expérience de la vie.
Ce qui m’a plu dans un premier temps c’est ce qu’implique le personnage de Trudy Loveday. Nous sommes en 1960 à Oxford, en Angleterre. Trudy a 19 ans et elle entre dans la police, à l’époque un métier d’homme. On va donc la voir évoluer dans ce commissariat où on ne sait qu’elle tâche lui attribuer… Les archives sont un lieu peu dangereux… Entre sa jeunesse et son sexe, elle n’est pas aidée ! On va voir au cours de l’enquête qu’elle va utiliser ce qu’on lui a fait faire avant. Cela va devenir sa force. En découvrant ce personnage j’avais les images de Shirley Trewlove de la série « Inspecteur Morse » qui se déroule en 1967.
NB : Les policiers montent dans une Panda, il doit y avoir une coquille car cette voiture est sortie en 1980.
On découvre aussi à travers le personnage du DR Clément Ryder, d’autres problématiques liées à l’âge et à la maladie. Il y a tout ce qui touche au pouvoir, il a une place particulière dans les rouages de la justice.
Les policiers, pour la plupart , n’ont pas le beau rôle…
Après la mise en place du décor on va découvrir les enquêtes… Celle actuelle, celle qui fait les gros titres elle incombe aux policiers en fonction…
Notre duo improbable va quand à lui partir sur une autre enquête… Enfin c’est ce que l’on croit…
La thématique de ce roman tourne autour des secrets de famille. A force de masquer des choses on engendre bien des tragédies…
Si le rythme est un peu lent au départ avec la mise en place des personnages et des situations, il va vite s’accélérer passé la moitié du roman. Et le plaisir du lecteur va crescendo au fur et à mesure que les choses se dévoilent ou se compliquent.
Tel que c’est présenté on se dit que c’est le premier épisode d’une série. Alors ma question maintenant que j’ai terminé cette histoire sera : Quand retrouverons-nous ce duo ?
Une enquête de Loveday & Ryder – Tome 1
1960, Oxford – Sir Marcus Deering, riche homme d’affaire reçoit depuis plusieurs semaines des lettres anonymes de menaces. Mais, lors de la réception de la dernière lettre, menaçant son fils de mort, il décide, d’aller porter plainte à la police. Malgré cela, le meurtre de Jonathan McGillicuddy est assassiné. Pourquoi lui et pas le fils de Sir Marcus ?
Le Docteur Clément Ryder, coroner, doit enquêter sur une affaire classée, la mort étrange d’une jeune femme de 21 ans, il y a 5 ans. Il y a voit un lien avec le meurtre de Jonathan. Pour mener à bien cette enquête, il a besoin d’être assisté d’un policier. Le Chef de la police y voit l’occasion de se “débarrasser” de la toute jeune stagiaire, Trudy Loveday, fraîchement sortie de l’école de policer, en effet il ne voit pas d’un bon oeil l’intégration dans sa brigade d’une femme, que dira la population s’il lui arrive quelques chose ?
Quelle belle découverte que ce roman, qui est le mélange parfait du duo Sherlock-Holmes/Watson et Hercule Poirot. Le suspens est maintenu jusqu’au bout, les personnages principaux, Loveday et Ryder sont complètement à l’opposé, elle enjouée, pleine de vie, rêve d’une brillante carrière dans la police, lui ancien brillant cardiologue, cachant, tant bien que mal, la maladie qui le rouge, est un être taciturne qui parle très peu et observe beaucoup.
La fin est inimaginable, on est horrifié de découvrir de quoi est capable un cerveau malade.
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