80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En 1975, l'intérêt de la réforme du collège avait été de mettre tous les petits Français sur un pied d'égalité face aux enjeux d'un enseignement secondaire qui opérait jusque-là une sélection sociale des élèves par le jeu des filières. La disparition des anciens systèmes laissait ainsi place au collège unique. De nos jours, les enquêtes PISA montrent au contraire que le premier cycle du second degré n'est guère efficace : il accroît les inégalités sociales et ne résout en aucun cas les difficultés d'apprentissages d'un nombre croissant d'élèves. Telles sont les raisons pour lesquelles la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, propose de revoir quarante ans après le vote de la loi du 11 juillet 1975 cette institution jugée aujourd'hui inégalitaire et obsolète.
En reprenant notamment la genèse des travaux qui ont conduit à l'adoption du collège unique, les auteurs de cet ouvrage apportent des éléments nouveaux sur le projet initial de celui qui en fut l'un des principaux instigateurs, René Haby. Le projet de modernisation du système éducatif annoncé par le ministre de l'Education dès 1974 est analysé au regard des enjeux mais aussi des résistances que celui-ci rencontra aussi bien auprès des dirigeants politiques, des syndicats que des associations de spécialistes. La question fondamentale des alternatives aux filières est discutée à une époque où la communication (presse, radio, télévision) devient un argument majeur pour convaincre les Français des bienfaits des réformes à mener d'ici l'an 2000. Enfin, le collège unique, devenu mythique, est interrogé au regard des résultats qu'il produit, laissant apparaître les limites des buts initiaux.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année