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Le champ des signes - recurrences derobees

Couverture du livre « Le champ des signes - recurrences derobees » de Roger Caillois aux éditions Hermann
  • Date de parution :
  • Editeur : Hermann
  • EAN : 9782705667597
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

« Je traite les pierres avec déférence, mais en minéraux insensibles qu'elles sont et demeurent. Je tiens les fables pour fables, avec la prudence, l'incertitude et l'incrédulité qu'elles commandent. Plus d'une fois, cependant, il m'est arrivé de penser qu'il convenait aussi de regarder les... Voir plus

« Je traite les pierres avec déférence, mais en minéraux insensibles qu'elles sont et demeurent. Je tiens les fables pour fables, avec la prudence, l'incertitude et l'incrédulité qu'elles commandent. Plus d'une fois, cependant, il m'est arrivé de penser qu'il convenait aussi de regarder les pierres comme des sortes de poèmes et de chercher en revanche dans les fictions la pérennité des pierres, leur inébranlable signification, c'est-à-dire d'essayer de réunir par quelque biais même ténu les parties disjointes et contrastées de notre indivisible univers » R.C.

La première édition dans la presse :
« Il arrive un moment où la lecture se transforme en quelque chose qui ne la nie pas, mais la complète : la contemplation. Nous le lisons alors comme il lisait les signes gravés sur chaque pierre : comme les échos et les reflets du temps incorporel. » Octavio Paz, Le Monde du 14 mai 1991
« Il m'apparaît à l'évidence que si un écrivain a jamais mérité le nom d'essayiste, c'est bien lui. » Robert Bréchon, Critique n°391

« Pour un peu, je lui en voudrais d'être mort. Mais, de ce monde des pierres et des rêves où il a fini par se fondre, il sait que c'est parce que je l'admirais et parce que je l'aimais. » Jean d'Ormesson, Le Figaro du 23-24 décembre 1978

« Je prends le pari qu'au siècle prochain on se penchera encore sur tel paragraphe parfait de ce veilleur poète, avec le même tremblement ravi que lui-même, quand, lunettes au front, il dévisageait un cristal dans la nuit. » Bertrand Poirot-Delpech, Le Monde du 8 décembre 1978

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