"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Savez-vous ce que signifie «-faire chanter le coffre-»-?
«Faire chanter le coffre», pour la Mafia de Las Vegas, c'est tuer quelqu'un et l'abandonner dans un coffre de voiture. Ainsi, quand Harry Bosch apprend qu'un producteur de navets à caractère érotique est retrouvé mort dans celui de sa Rolls, les coupables semblent-ils tout désignés. À quelques petits détails près : la veuve ne se montre pas le moins du monde peinée par la nouvelle du décès et les spécialistes du crime organisé ne partagent pas le point de vue de Bosch sur l'affaire.
La solution? Filer à Las Vegas et essayer de comprendre. Vengeance de l'épouse trompée? Sombre règlement de compte entre flics à un très haut niveau?
«-Dialogues habiles, intrigue solide et rythme qui tient le lecteur en haleine, Connelly sait faire fonctionner tout cela à merveille.-» Publishers Weekly
3,5/5 ... Cinquième tome de la saga Harry Bosch et probablement le moins captivant pour ma part. L’enquête parait simple au premier abord mais va vite s'avérer être tordue et l'auteur, qu'on ne conteste plus dans le monde du polar, maîtrise parfaitement son intrigue. Ce qui m'a dérangé, c'est la lenteur du scénario, le manque du nerf auquel Bosch nous avait habitué, mai cela nous a permis de le voir sous un autre jour. Plus calme, plus tempéré... et plus amoureux aussi.
Et voilà le cinquième volume des aventures de notre cher Harry Bosh. Dans le monde des policiers, je suis un adepte des romans qui me secouent, qui m’effraient, qui me tiennent en haleine et que je n’arrive pas à lâcher. Mais de temps en temps, j’aime revenir à mon bon vieux Michaël Connelly. Je ralentis le rythme, je prends le temps, je m’imprègne de l'atmosphère. Ce n’est pas bruyant, ça ne bouge pas dans tous les sens mais c’est toujours aussi efficace ! Je lâche les rênes et me laisse balader comme à chaque fois.
Dans cette nouvelle enquête, les circonstances du crime sont claires ou paraissent claires. Cependant, si vous connaissez la manière de fonctionner de cet écrivain, vous saurez que rien n’est jamais vraiment simple. Comme lors de chaque opus, tout est calculé pour devenir plus compliqué qu’il n’y paraît. Pour ce faire, chaque élément a son importance. Il n’y a jamais de gras. Les événements racontés le sont pour une raison, que l’on ne comprend souvent qu’à la fin. D’une découverte en découle une autre et ainsi de suite comme de véritables investigations. Et grâce à ce processus maîtrisé, on est embarqué dans les opérations comme si on faisait partie de l’équipe. On est inclus dans le décor et on vit le quotidien et les révélations de l’enquête.
En parallèle de cette affaire, le personnage d’Harry s’étoffe. Au fil des épisodes, on le connait mieux et on commence à l’apprécier dans son ensemble, avec ses qualités mais surtout avec ses défauts. Cette sensation permet d’encore plus se sentir imprégné de l’univers et d’évoluer en terrain connu.
Michaël Connelly nous offre un nouveau volet plus calme, consacré à mon inspecteur de Los Angeles préféré. Soutenu par une écriture parfois froide mais toujours juste et par un scénario parfaitement huilé, j’ai pris du plaisir à renouer avec cet auteur, qui reste, à mes yeux, un des maîtres du roman policier.
Un roman noir, pur et dur, un peu trop peut-être !
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