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Jusqu'où un père peut-il aller pour sauver son fils injustement accusé d'assassinat ?
Madrid. À la suite d'un appel téléphonique, la police découvre un homme couvert de sang, prostré près du corps de sa femme dans leur maison d'un quartier résidentiel. Tous les indices l'incriminent. Jugé coupable, Gustavo Fonseca écope d'une lourde peine de prison.
Un an plus tard, Ramón Fonseca, le père de Gustavo, entre dans un commissariat et affirme être le ravisseur de trois personnes portées disparues. Leur point commun : ils ont tous un lien avec la condamnation de son fils. L'un est l'avocat qui a défendu Gustavo, le deuxième est le juge qui l'a envoyé en prison, quant à la troisième personne, elle a témoigné contre lui lors de son procès.
Convaincu que tous les trois ont été soudoyés, le vieil homme donne moins d'un mois à la police pour retrouver le véritable assassin de sa belle-fille et libérer Gustavo. Sans cela, il les tuera, l'un après l'autre.
L'inspectrice Indira Ramos, à l'éthique aussi tenace que sa phobie des microbes, n'aura que quelques semaines pour résoudre l'affaire avant que le " bon père " ne mette son plan macabre à exécution.
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« Le bon père » a été une excellente lecture. J'ai adoré ce thriller espagnol. En VO il y a déjà 3 tomes sur cette équipe d'enquêteurs et j'espère vraiment que les autres tomes seront traduits et publiés, car j'ai eu un véritable coup de cœur pour cette équipe d'enquêteurs. C'est un excellent thriller qui possède de très bonnes qualités. C'était immersif, entraînant, bien écrit et riche. Une lecture qui m'a tenu en haleine du début à ma fin.
Les + :
* L'histoire en elle-même était passionnante. Ramos, ce père qui est prêt à tout pour innocenter son fils Gustavo, quitte à enlever 3 personnes et les éliminer si Indira ne prouve pas son innocence dans un délai très court. J'avais envie de savoir si Indira et son équipe allaient réussir à élucider tout cela avant le délai imparti et sauver les victimes.
* J'ai adoré les flash-back et les différents points de vue, que ce soit avec les enquêteurs, les victimes, Gustavo ou Ramos. Cela permet d'avoir un regard omniscient sur tout cela, mais aussi de mieux découvrir toutes les facettes des protagonistes.
* Je me suis facilement attachée aux personnages. Ils sont intéressants, complexes et bien travaillés. J'ai particulièrement apprécié Indira et ses tocs.
* La plume de Santiago Diaz m'a tout de suite tapé dans l'œil. Une plume fluide, immersive, rythmée et entraînante
Les – :
* Quelques longueur.
* J'étais par fois un peu perdue dans le temps et l'espace.
Près du corps sans vie d’un homme, Andréa Montéro, la police trouve son époux, Gonzalo Fonsceca, un couteau à la main, couvert de sang. Un an plus tard, la justice l’envoie plus tard en détention. Net et sans bavures.
Mais c’était sans compter sur Ramon, le père du condamné, octogénaire, qui se livre à la police. Son récit est simple : il a kidnappé un juge, un avocat et une étudiante. Tous trois ont participé à la condamnation de son fils. Mais, bien évidemment, celui-ci est innocent.
Si l’enquête n’est pas réouverte, les trois otages périront l’un après l’autre, car Ramon Fonsceca a mis au point une méthode d’exécution à distance redoutable et fatale. Il exige pour cette nouvelle enquête la présence d’Indira Ramos, et seulement elle. Capitaine de police, elle a fait la une de la presse pour avoir dénoncé un collègue peu orthodoxe dans le traitement des procédures.
Elle fait figure d’une fonctionnaire particulièrement très honnête, mais elle n’en est pas moins maudite au commissariat. Peu lui chaut, son obsession est sa phobie des microbes qui lui empoisonne la vie et son traitement chez le psychiatre, jusqu’à traverser toute la ville de Madrid pour se restaurer dans le restaurant aux critères d’hygiène irréprochable.
Ainsi trois la vie de trois personnes repose sur sa seule personne. Mais en se lavant tout de main les mains cent fois par jour, et entre ses nombreuses séances de psychothérapie, Indira va reprendre la première enquête.
Sans, bien évidemment, ne rien dévoiler de l’intrigue, autant dire que le résultat et la façon d’y parvenir et délectable et jouissif ; les apparences n’ont jamais été aussi trompeuses jusqu’à l’ultime que l’on ne voit pas arriver.
Ce n’est pas étonnant de lire, une fois de plus, un policier espagnol, intelligent, captivant et très bien écrit. Le personnage du capitaine Ramos, exceptionnel et attachant, mériterait, à lui seul, la lecture.
Bonne lecture.
Michel.
La fin et les moyens
Je remercie chaleureusement Le Cherche Midi et Babelio pour m’avoir permis de découvrir ce polar noir ultra addictif dans le cadre d’une masse critique privilégiée !
Madrid. Un nouveau féminicide… Une femme lardée de coups de couteau, à ses côtés, son mari Gonzalo Fonseca, prostré, couvert de sang, l’arme à la main. Une affaire rondement menée, l’homme est condamné à vingt ans de prison bien qu’il ait protesté de son innocence. Un an plus tard, trois personnes sont kidnappées et retenues dans des endroits secrets : un avocat –celui de Gonzalo-, une juge –celle qui présidait le procès de Gonzalo-, et une jeune femme –un témoin à charge lors du procès. Le ravisseur n’est autre que le père de Gonzalo, Ramon Fonseca. Convaincu de l’innocence de son fils, il est prêt à tout pour faire rouvrir le dossier. Et pour attirer l’attention du meilleur flic de la brigade criminelle, la capitaine Indira Ramos, en se livrant à la police, Ramon précise que chacun des trois otages mourra si rien n’est fait pour établir l’innocence de Gonzalo et le faire sortir de prison.
Je n’ai lu que très peu de polars espagnols, je ne sais pas trop pourquoi… Pourtant, j’ai adoré (le mot est faible) la trilogie du Baztan de Dolores Redondo ! Ce roman est très différent, inutile de les comparer mais je dois reconnaître que j’en sors avec un immense sourire, conséquence d’une lecture hautement plaisante !
Tout est réuni pour kidnapper le lecteur : une intrigue très noire et machiavélique à souhait qui ne laisse aucun répit (je ne vous dis rien de plus, il faut vraiment découvrir !), des personnages originaux et très bien construits (j’ai adoré Indira Ramos, sa force et sa fragilité !), un style direct très cinématographique (l’auteur est scénariste, ceci explique peut-être cela), des thèmes actuels (je ne développe pas pour ne pas « divulgâcher ») et une construction atypique. Le résultat est très bien résumé sur la couverture (une mention spéciale pour cette couverture !) : brutal, addictif, vertigineux.
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