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Joseph O'Connor rejoint le catalogue des Editions Rivages après de longues années passées chez Phébus, où il était l'un des auteurs emblématiques. Grand romancier irlandais, il revient à la veine historique qui a fait son succès avec ce roman malicieux sur la vie de Bram Stoker, le créateur du mythique Dracula. Mais il refuse toute biographie romancée trop linéaire et se lance dans une fiction inventive, surprenante, qui évoque aussi une figure légendaire du théâtre anglais, l'actrice Ellen Terry, sorte de Sarah Bernhardt londonienne, figure féministe et puissante. Roman d'amour, roman sur les mystères et les errances de la création, ce texte est une célébration de l'Art de raconter et de vivre des histoires.
Londres XIXe siècle Jack l’éventreur y sévit par ses crimes atroces. Henry Irving est l’un des comédiens phares de son époque et il décide de reprendre un théâtre à l’abandon pour en faire le centre névralgique de la vie culturelle londonienne. Il est entouré pour cette grande aventure de Bram Stocker (qui écrira son célèbre Dracula quelques années plus tard) et Ellen Terry (grande actrice de théatre) des personnages ayant donc réellement existé... Un livre addictif gothique sans être gore, romanesque sans être gnangnan : c’est beau, bien écrit, intéressant. Joseph O'Connor est le frère de Sinead, la chanteuse. Et effectivement beau travail de traduction comme l'ont écrit d'autres lecteurs.
En 1878 à Londres, le grand tragédien Henry Irving reprend le Lyceum Theatre, alors en piteux état. Il en confie l’administration à celui qui deviendra son bras droit, Bram Stoker, futur auteur de Dracula, et engage dans sa troupe la plus célèbre actrice anglaise de l’époque, Ellen Terry. Le trio, bientôt inséparable, s’acharne à redresser l’établissement et s’achemine peu à peu vers une réussite suffisamment retentissante pour s’exporter outre-atlantique. Bram Stoker désespère toutefois de rencontrer un jour le succès littéraire…
Loin de la biographie linéaire, ce récit foisonnant ressuscite ses personnages historiques avec le plus grand naturel, recréant la chair et l’émotion autour du squelette des faits réels, dans une évocation d’autant plus crédible qu’elle nous baigne en même temps dans une magistrale restitution du Londres victorien. L’ambiance du roman est ainsi particulièrement prégnante, tant celle, brumeuse et polluée, de la capitale anglaise, pas tout à fait aussi scandalisée du procès d’Oscar Wilde que terrifiée par l’ombre de Jack l’Eventreur, que celle, effervescente et passionnée, d’un théâtre de la fin du XIXe siècle aux mains de personnalités explosives aux égos démesurés.
Au fur et à mesure du parcours des trois protagonistes principaux, entre doute et ambition, ombre et lumière, le texte prend une teinte de plus en plus mélancolique pour le lecteur témoin de leur ascension puis de leur vieillissement, et, globalement, du curieux cheminement qu’emprunte parfois la gloire, tantôt capricieuse, tantôt généreuse, souvent inaccessible et même ironiquement tardive, lorsque, posthume, elle vient couronner un homme finalement convaincu de son insignifiance et mort dans un hospice pour indigents.
Fresque historique, histoire d’amour et d’amitié, récit gothique et odyssée autour du mystère de la création, ce roman aux multiples facettes tient l’intérêt éveillé de bout en bout. Il réussit à émouvoir quant au dépassement de la finitude humaine par l’immortalité de l’oeuvre passée à la postérité.
Le voilà le livre que je n'avais pas eu le temps d'acheter avant le confinement (et nous parlons là du premier confinement, celui où le PQ était devenu un bien rare...), le livre que je me suis empressée de m'offrir dès que les librairies ont rouvert.
Dès les premières lignes, j'ai été sous le charme de cette écriture très imagée, extraordinairement visuelle, de ces descriptions propres à créer une ambiance inquiétante ou envoûtante.
Mais l'enchantement n'a pas duré et très vite, je me suis rendue compte que lorsque je reposais mon livre, les personnages ne me manquaient pas, je n'étais pas si pressée de les retrouver.
Roman basé sur des faits réels, Le bal des ombres nous parle de Bram Stoker, aspirant écrivain qui ne connaitra malheureusement jamais la gloire de son vivant, et du trio qu'il formait avec Henry Irving et Ellen Terry, célèbres comédiens.
Les moments que j'ai préférés sont ceux où l'on perçoit les références à Dracula, l'œuvre qui rendra Stoker célèbre mais de façon posthume.
J'aurais aimé être plus emballée que ça car ce roman a tout pour me plaire, mais je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire.
Le bal des ombres de Joseph O’Connor
Traduit par Carine Chichereau
Bienvenue à Londres 1878, Bram Stocker ( oui oui l’auteur de Dracula, ca claque ca) est embauché en tant qu’administrateur du théatre Lyceum. L’auteur n’a pas encore écrit son fameux classique, il est tourmenté et dans ces tourments les relations avec le dramaturge Henry Irving et la célèbre actrice Ellen Terry ne vont pas être sereines. Ce sont là deux personnages très marqués mais qui viennent relever ce roman dans lequel, il faut le dire, il ne se passe pas grand chose.
Ce que révèle surtout ce livre c’est Londres sombre, le Londres des acteurs tourmentés, le Londres dangereux et mal famé. Les descriptions sont poussées, précises et vous enveloppent complètement dans le décor. Les mises en scène sont souvent dignes d’une pièce de théâtre.
Et tout cela est relevé par les répliques d’Ellen Terry, femme fatale, qui s’assume et Henry Irving le dramaturge à succès vaniteux qui fait des blagues un peu lourdes mais un personnage que j’ai beaucoup aimé.
Enfin, ce qui fait ce roman c’est l’apparition par ci par là d’Oscar Wilde, la présence inquiétante de Jack l’éventreur et enfin, selon mes co-lectrices de références nombreuses à Dracula, car , pour ma part je ne l’ai pas lu.
J’ai été convaincue par le style, le décor et les personnages. Une lecture agréable et sans ennui pour ma part. J’ai même eu souvent peur
Poussif ....
J'ai entrepris la lecture de ce livre en pensant me plonger dans la vie et l'univers de Bram Stoker. L'époque Victorienne est une période particulière à la Grande Bretagne, où on retrouve les différents personnages célèbres comme Oscar Wilde et les dramatiques et tragiques faits divers de Jack L'Eventreur. J'ai trouvé certains épisodes, les pérégrinations et les faits qui ont pu être à l'origine du roman "Dracula". Je suis un peu mitigée sur ce roman, je m'en étais fait une autre idée. Certains passages m'ont semblé longs et peu vivants
C'est un huis-clos entre Bram et Irving, j'aurais aimé plus d'interactions avec les autres personnages.
[ Tous en scène]
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Voilà une fiction historique intelligente qui m'a offert un très beau moment de lecture.
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Jospeh O'Connor met en vedette un célèbre trio de personnages réels de l'époque victorienne: Abraham Stoker, l'auteur de Dracula, Henry Irving, brillant acteur shakespearien et Ellen Terry, l'actrice la mieux payée et la plus adorée de son époque.
Il examine, avec beaucoup de fantaisie, la relation entre ces trois personnalités. Ils prennent corps sous l'oeil du lecteur dans le Londres de Jack L'éventreur.
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Légèrement déboussolée dans un premier temps en raison de la construction qui est un collage d'enregistrements phonographiques, d'extraits de journaux intimes, de lettres et d'affiches de théâtre, j'ai fini par plonger en apnée dans cette histoire à trois, dans cette vue panoramique de la vie londonienne, dans cette description intime de la vie d'un théâtre et du processus créatif.
Cette construction fait bien sûr écho au Dracula de Stocker, roman épistolaire dans lequel des documents imaginés forment le développement de la narration.
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Un roman rythmé, pénétrant, totalement réussi qui m'incite à me pencher sur les ouvrages précédents de l'auteur.
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Traduit par Carine Chichereau
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