Les premières données de surveillance de l'antibiorésistance publiées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) mettent en évidence des niveaux élevés de résistance à plusieurs infections bactériennes, tant dans les pays à revenu élevé que dans les pays à revenu faible. Les infections urinaires sont plus fréquentes et souvent plus compliquées chez les diabétiques parce que plusieurs étapes de la réponse immunitaire sont altérées chez eux. Au terme des examens cytobactériologiques des urines des diabétiques, 38 échantillons (76 %) sur 50 étaient pathologiques. Les germes isolés se répartissent comme suit : Escherichia coli était en tête avec 23 cas (60,5 %) ; genre Klebsiella (K. ozaenae, K. oxytoca et K. pneumoniae) avec 11 cas (29 %) ; enfin les genres Salmonella et Enterococcus occupaient chacun 2 cas (5,3 %).D'une façon générale, l'antibiorésistance évolue cas par cas en fonction du germe en cause et de l'antibiotique utilisé. Ce livre est destiné à tous ceux qui oeuvrent dans les sciences médicales.
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