Culotte à la française et perruque poudrée, voici Langelot déguisé en laquais pour assurer la protection du jeune Malek, fils d'un souverain du Moyen-Orient en visite officielle à Versailles. L'amour de Malek pour la belle Shéhérazade va compliquer la mission de Langelot... Ill. de Laurent Bidot.
Cette 21ème aventure de notre héros agent secret de la bibliothèque verte et encore un bon cru avec le retour du sympathique aspirant Gaspard, qui aurait été malheureux de ne pas participer à cette aventure où le déguisement est de rigueur, lui qui a une adoration du déguisement. Et même s'il ne paraît que brièvement au début et à la fin du récit, il a vraiment son importance cette fois puisque sans lui Langelot et le Prince n'auraient peut-être pas rattrapé celui qu'ils poursuivaient dans les jardins de Versailles.
Pour ma part j'ai dès le début été ravi de retrouver Langelot en très grande forme pour se moquer du Prince et du commissaire Didier avec toute la subtilité et la fausse candeur dont il est coutumier. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas autant mis ce trait en valeur. Par la suite ça se gâte rapidement pour lui et on le voit maltraité comme rarement. J'ai souffert pour lui.
Concernant les Langelot-girls, il semble tomber bien amoureux de la courageuse Shéhérazade. Et c'est seulement la seconde fois que ça lui arrive en 21 tomes. C'est l'impression que j'ai en tout cas. Ça me fait dire qu'il doit avoir des goûts exotiques car la première était noire.
Voilà donc encore une bonne lecture fort recommandée, même si la bagarre finale fait un peu farce et si les sbires de Krim sont "retournés" un peu facilement.
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