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Ce 20ème tome des aventures de Langelot en est encore un que j'ai bien aimé. Langelot était déjà allé aux USA mais en Floride c'est nouveau. Il fait doit toujours faire preuve de toute son astuce et sa vivacité d'esprit pour progresser dans sa mission.
Il y a certes des petits points faibles dans ce scénario, comme l'énorme hasard qui fait que non seulement, un message d'intérêt national caché dans la doublure d'un vêtements d'occasion soit retrouvé. Mais en plus, directement par un agent des services secrets ! Ou encore l'enlèvement du nommé Chapuzeau, à la fois trop facile et trop confus.
Mais il y a surtout d'excellents moments au premier rang desquels la rencontre de Pierrot la marmite, très bon personnage qui paiera malheureusement de sa personne mais avec qui Langelot fera un merveilleux duo. Ce qui est assez nouveau pour Langelot qui a l'habitude de travailler en solo.
On a aussi une nouvelle fois affaire à l'organisation criminelle Sphinx en la personne de l'adipeux Sidney la gélatine, déjà rencontré dans une aventure précédente, et que pour notre plus grand plaisir, Langelot n'hésite pas à affronter directement et à rouler comme un bleu.
Et pour ne rien gâcher on a droit à une courageuse et étonnante Langelot-girl en bonus.
Toutes les qualités d'un bon Langelot se retrouvent dans ce 19ème tome. Je l'ai adoré. Notre héros opère pour la première fois en Grèce et sous un déguisement. À ce sujet, nous retrouvons ici pour la 2ème fois l'aspirant Gaspard, fou de déguisements aussi et qui pour l'occasion en trouve un vraiment original : en bonze ! Ça fait plaisir de le retrouver car si je ne me trompe pas on ne l'avait pas revu depuis "la vie de château" ou l'on ne savait pas ce qu'il était devenu à la fin.
On se retrouve ici dans un contexte "nid d'espion" que l'auteur a déjà utilisé mais ça reste toujours un régal. Comme un Agatha Christie. Et de toute façon, le Lieutenant X, pseudonyme de Vladimir Volkoff, amène toujours un aspect nouveau du monde de l'espionnage dans chacun de ses romans. Ici, l'originalité est que c'est le SNIF qui s'est fait rouler par un service adverse et qui saute à pieds joints dans le piège ! Le lecteur avec, et il faudra approcher de la fin du récit pour réaliser la supercherie. En attendant on nage avec Langelot pour essayer de comprendre qui joue à quoi là-dedans et on retrouve avec plaisir le redoutable SPHINX comme ennemi du jour.
Rhaaaaaa que c'était bien ! J'en redemande.
Ce 17ème tome est encore une aventure de Langelot bien agréable à lire. J'ai surtout apprécié la 1ere partie où il y a tout un montage pour récupérer un document à la place d'un autre. Mais j'ai bien aimé aussi l'astuce des ennemis révélée vers la fin. Je ne vais pas gâcher la surprise mais c'est un mode opératoire d'agent secret très crédible qui nous plonge bien dans l'ambiance espionnage est/ouest de la guerre froide. (Cette aventure est sortie en 1972).
On peut tiquer sur le fait qu'en venant à l'aide de la belle au 1er coup d'oeil, Langelot prend une sacrée initiative personnelle (son habitude pourtant mais pas à ce niveau là), et ce, sans que ses supérieurs ne lui demandent quoi que ce soit. Mais on voit qu'il est complètement tombé sous le charme de la danseuse et qu'il perd ses moyens comme jamais ça ne lui était arrivé. Ça peut expliquer ce coup de folie.
C'est aussi la 2ème mission de Langelot au Canada et on retrouve avec plaisir Grigri et Phil. L'accent québécois est particulièrement bien rendu.
Le petit point faible est que l'on comprends vite comment les "as" suivent la trace de Mlle Thyrst et Langelot, alors que ce dernier ne le devine pas tout de suite. C'est une facilité un peu...facile.
Et pour finir mes réflexions sur ce sympathique roman je note encore une superbe couverture de Paulin, (celle de la 1ère édition, pas celle présentée ici). Presque abstraite, elle suggère très bien le thème et l'ambiance du livre.
Encore un bon cru que cette 18eme aventure de Langelot.
Le professeur Roche-Verger alias Propergol est de retour et je serais plus indulgent avec lui sur ce roman que dans les précédents. Non pas que je trouve enfin ses blagues amusantes mais ici, il a aussi, enfin, un comportement humain "normal". C'est une des rares fois où il livre ses sentiments et ses craintes. Même si c'est bref. Et surtout il agit d'initiative pour contrer le plan funeste de l'ennemi récurent, le colonel Chibani !
En effet dans ce roman ce n'est pas Langelot qui resout le problème à lui tout seul. le plus utile qu'il fait est de trouver moyen de communiquer avec l'extérieur. Mais sinon il n'agit que sur de petits problèmes annexes. Par contre, c'est Propergol qui décide de son propre chef de venir sur place, et à la façon commando SVP ! J'aurais jamais cru ça de lui !
Cette présence du professeur, Langelot n'y est donc pour rien. Et surtout, c'est Propergol tout seul qui imagine et met en application le stratagème qui berne Chibani. Et par la même, qui évite la destruction et l'invasion de la Côte d'Ebene. Langelot, si astucieux et imaginatif habituellement, n'intervient en rien dans ce plan.
Alors je dis bravo M. Propergol ! Cette action vous réhabilite dans mon estime. Et bravo à Vladimir Volkoff, vous faites encore preuve de votre capacité à innover dans le schéma de vos histoires.
Vraiment, ces romans sont très digestes à l'âge adulte contrairement à nombre de séries vedettes de cette vieille collection de la bibliothèque verte.
PS : Je regrette comme toujours l'ancienne couverture du talentueux Maurice Paulin.
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