"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je suis resté sur ma faim avec ce 32 ème tome de la série. Le thème était bien trouvé, on annonce une 2ème confrontation avec Schmitsky de "sur la côte d'Azur" toujours sur le thème d'une bombe atomique mais sous un angle qui renouvelle intelligemment le sujet.
Malheureusement ce qui déçoit dans cette histoire, à mon avis, c'est que Langelot n'est jamais directement confronté au vrai méchant ni à ses sbires. En fait sa seule opposition ressort de la jalousie maladive qu'il a volontairement déclenchée pour mener à bien sa mission. Et si le jaloux n'est certes pas un ange il paraît moins redoutable qu'une vraie opposition à la mission de Langelot par les terroristes eux-mêmes qu'on ne verra jamais ! En fait, ici, l'ennemi de Langelot n'agit que pour des motifs de coeur et ne soupçonne même pas l'enjeu de la menace atomique. C'est ça qui fait je pense, tomber cette aventure à plat.
Également un mauvais équilibre du récit qui accorde trop d'importance à une grosse première partie qui n'est qu'une grande mise en place avec beaucoup d'événements secondaires, et une fin de récit, lorsqu'on entre enfin dans le vif du sujet, qui est très accélérée. Écrite dans un style qui fait plus "résumé rapide des événements" que récit vivant des faits. Et c'est bien dommage.
Et il y a aussi la description d'un Langelot moins infaillible que d'habitude mais involontairement. Et c'est décevant. Je pense au fait que Langelot lui-même se fait la réflection qu'il aurait mieux fait d'échanger les chargeurs que l'arme elle-même. Et c'est tellement évident! Ce n'est pas de Langelot ce genre de légèreté.
On aura au moins le plaisir de retrouver Julio de "Chez les Pa-pous" qui aura eut le temps de devenir une vraie star internationale, ce qu'on n'aurait jamais soupçonné.
Et cette référence à une ancienne aventure nous permet d'apprendre qu'entre "les Pa-pous" et "garde du corps", six ans se sont écoulés ! C'est la première fois je pense qu'il y a une référence claire au temps passé. Mais c'est problématique car Langelot aurait donc ici 24 ans alors qu'on le présente toujours comme en ayant 18 ! Pire : dans ce même tome, malgré la référence claire à ces années passées, on nous rappelle quand même "son jeune âge et son peu d'expérience " !! Contradictoire.
C'est donc un exemplaire sympathique, toujours, mais qui n'a pas déclenché chez moi l'enthousiasme ressenti avec ses prédécesseurs.
31ème tome de la série, Langelot en permission m'a rassuré après la déception qu'à été pour moi "Le présidentissime".
J'ai bien aimé la façon dont les vacances de Langelot glissent doucement vers l'équivalent d'une mission avec, cerise sur le gâteau, le gros Sidney la gélatine en ligne de mire. Et l'auteur évite le gros coup de hasard en nous montrant que c'est Sidney qui ciblait Langelot en amont, donc leur rencontre n'est pas improbable. Par contre, qu'un touriste soit pratiquement son sosie, ça c'est bien pratique.
D'ailleurs on a du mal à croire que Sidney et ses comparses ne voient pas la supercherie, ne serait-ce que par la différence de longueur de chevelure.
Il y a donc quelques belles facilités ou incohérences dans ce récit :
- une simple écoute sur La Gélatine permet de localiser le sous-marin et d'en connaître son lieu de rendez-vous, alors pourquoi n'ont ils pas tous été arrêtés bien plus tôt ?
-il y aussi les deux cousins qui se retrouvent un peu facilement et mystérieusement tout comme ils se retrouvent à essayer de sauver Langelot en le contactant par morse lumineux. .. pas beaucoup d'explications sur comment ils en arrivent là.
Mais j'ai quand même bien aimé cette nouvelle aventure qui a la particularité rarissime de mettre Montferrant, le supérieur de Langelot, au coeur de l'action.
Cette 30ème aventure m'a laissé pour la première fois un peu circonspect. Pas très emballé par cette histoire qui ne me semble pas à la hauteur des précédentes.
J'ai lu quelque part que les derniers épisodes de la série n'auraient pas été écrits par Volkof en personne, sans qu'on sache précisément des quels il s'agit. Et bien celui-ci me parait un bon candidat pour en être le premier, si la rumeur est exacte. Les avis sont partagés à ce sujet. Certains n'y croient pas du tout, moi, un roman comme celui-ci me fait y croire.
J'ai trouvé Langelot moins spirituel que d'habitude, pas de répliques bien senties pour se moquer sans avoir l'air d'y toucher comme il sait si bien le faire. Et pourtant il y avait matière à. Il est aussi moins professionnel ! Mis en prison, il donne son vrai nom et parle de sa mission à un inconnu. Pourtant plus loin, si je ne me trompe, il rappelle qu'un agent du SNIF ne se dévoile jamais à la légère.
Et l'erreur de ne pas laisser la clé dans la serrure ! Jamais il ne ferait ça habituellement. (Comprendront les lecteurs
Voilà la fin de la trilogie Cordovan avec ce 29ème tome de la série. J'ai appris que cet adversaire réapparaîtra plus tard. Il échappe donc à la guillotine qui à l'époque aurait pu s'appliquer à son cou....euh pardon, à son cas ! mais pour l'instant il est bien parti pour croupir en prison.
Je regrette son surprenant fair play dans la défaite qui nous prive d'une fin plus mouvementée. Un peu décevant pour moi.
En revanche j'ai grandement apprécié de retrouver Pierrot la marmite. Un personnage attachant. Avec cette aventure nait une vrai forte amitié, à la vie à la mort, avec Langelot qui déguste encore dans cette aventure, avec une balle dans le bras. Il en aura eu des blessures.
La particularité de cet opus c'est qu'il n'y a pas de Langelot girl ! Il y a bien une fille, qui m'a beaucoup fait penser, pour le peu que je m'en souviens, a la fameuse Fantomette. Mais cette fausse Langelot girl apparaît trèèèès tard dans le récit et ne s'intéresse pas à Langelot mais à Pierrot ! Et l'on voit un coup de foudre et une véritable idylle se développer sous nos yeux. Langelot n'a donc aucune jeune fille à "se mettre sous la dent". Mais je crois que sans pierrot il aurait usé de ses charmes envers Niké. Seulement il a bien vu que quelque-chose se passait entre elle et La Marmite et, beau joueur, il n'a pas voulu interférer la dedans.
Il y a peut être un peu moins de l'humour espiègle de Langelot que j'apprécie tant dans cet opus, mais c'est toujours un plaisir à lire..
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