Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Le vif-argent coule dans leurs veines.
Les esclaves sont devenus les maîtres.
La République d'Obédience est née.
Six destins se croisent et se brisent comme des chaînes dans ce roman aux personnages complexes et humains. Un récit d'aventure puissant, poignant et addictif sur la liberté et la lutte pour ses idéaux.
Avec Lames vives, Ariel Holzl explore en deux volumes un univers dystopique aux accents de fantasy orientale. Grâce au succès de sa trilogie Les Soeurs Carmines, récompensée du prix des Imaginales jeunesse et du prix littéraire de l'imaginaire des booktubeurs, il est devenu le nouveau visage du young adult.
Merci infiniment aux éditions Mnémos pour cet envoi !
Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour mon avis sur une lecture faite dans le cadre du PLIB (effectivement, je fais partie du jury 2020, SURPRISE !), j'ai nommé celle du premier tome de Lames vives, Obédience, signé Ariel Holzl. Et oui, je me mange de cet auteur à toutes les sauces en ce moment on dirait ! Cependant, force est d'admettre que Lames vives a bien failli me faire frôler l'indigestion (d'hémoglobine) et croyez bien que je sois la première à m'en navrer...
En effet, si le premier tome de Fingus Malister (voir ma chronique ici) et celui des Sœurs Carmine avaient su véritablement m'enchanter, cela n'a en revanche pas été le cas pour ce qui est du premier volet de Lames vives. L'écriture toujours aussi délicieuse et entraînante d'Ariel Holzl a su me convaincre de donner à ce dernier sa chance jusqu'au bout ; néanmoins, malgré les qualités indéniables que j'ai pu relever au cours du récit, je n'en suis pas moins restée déçue et surtout profondément frustrée en refermant ce livre.
Ce que je ne peux nier, c'est que, comme pour les fois précédentes, l'auteur est parvenu à créer un univers incomparable à aucun autre, extrêmement riche et complexe qui ne manque certainement pas de fasciner. Et comme je le disais à l'instant, la plume d'Ariel Holzl est si minutieuse, ingénieuse et singulière qu'elle pourrait nous embarquer n'importe où sans aucun problème. C'est ainsi que je suis parvenue à terminer ma lecture de ce roman, en faisant fi tant que j'étais encore plongée dans celui-ci du fait irréfutable qu'aussi bien construit soit-il, le monde dépeint dans Lames vives me laissait résolument de marbre et il en allait de même pour ses habitants.
Bien entendu, je ne suis pas un être sans cœur et j'ai ainsi ressenti un tant soit peu de compassion et d'intérêt pour l'ensemble des protagonistes à certains moments donnés de l'intrigue mais il n'empêche que je n'éprouvais aucune sorte d'affinité à leur égard. Je dirais même qu'ils me mettaient tous d'une certaine manière mal à l'aise car j'avais l'impression très déroutante de faire constamment face à des personnes mi-humaines, mi-machines ; et je peux vous assurer que ce commentaire ne vaut pas que pour les « lames vives ». Par ailleurs, j'ai été pour le moins déroutée de constater que, si ces derniers donnent leur nom à la duologie, ils n'ont sont à mon sens pas les figures majeures. A mes yeux, ce sont les « magnites », fleuron de l'aristocratie qui se sert des lames comme d'authentiques machines de guerre, qui occupent cette position. L'on sait au fond bien peu de choses sur la révolte de ceux qui deviendront les futures lames, sur comment la société d'Obédience s'est réorganisée après la chute du régime des Haa'thi, sur ce qu'il y avait avant Obédience en terme de hiérarchie sociale et politique justement, le pourquoi du comment... Bref, j'aurais voulu un premier tome beaucoup plus introductif au lieu de nous balancer direct dans le feu de l'action comme l'auteur a décidé de le faire ici. Pourtant, le procédé in media res ne m'avait absolument pas gêné avec Fingus Malister et Les sœurs Carmine mais il faut croire que Lames vives aurait dû me livrer plus de clés afin que je me sente moins perdue et en en dehors de l'histoire, plus impliquée. Après, peut-être qu'Ariel Holzl nous réserve l'histoire de la genèse d'Obédience pour le livre deux. Je croise fort les doigts, en tout cas.
Pour conclure, je dirais que Lames vives est une série avec énormément de potentiel, comme les autres œuvres de l'auteur, mais il en fallait néanmoins plus pour me séduire. Il faut croire que la fantasy orientale et moi, ça a du mal à passer (exception faite pour Une braise sous la cendre, saga que j'aime du plus profond de mon petit cœur ♥). Je suis en train de me dire aussi que Lames vives est avant tout une dystopie, genre que je porte aux nues avec ardeur et passion habituellement mais dont je commence lentement mais sûrement à me lasser on dirait. C'est du moins ce que Lames vives semble me confirmer et cette révélation personnelle m'attriste autant qu'elle me soulage car je reconnais et accepte ainsi que mes goûts notamment livresques changent et que je dois évoluer, tester d'autres choses pour mieux revenir à mes premiers amours. Au fond, j'ai l'impression que Lames vives n'aura été que la victime collatérale d'une histoire d'amour qui commence à devenir sérieusement compliquée. En tout cas, j'ai trouvé cet univers trop hermétique, sombre et glacial pour moi. Cependant, je ne lui dis pas « Adieu » pour autant ! En effet, le final ren-ver-sant que nous offre l'auteur dans les dernières pages du livre me pousse à vouloir lire la suite et découvrir ainsi le dénouement final de tout ce sacré bazar. Il n'y a qu'Ariel Holzl pour nous proposer des cliffhangers de fins de tome pareils qui font (presque) changer la donne ! Je garde donc l'espoir pour que le tome deux parvienne à me faire regretter les propos tenus dans cette chronique...
Un premier tome coup de cœur : un univers riche et sombre, des personnages fascinants, aux pouvoirs et aux caractères très différents, qui vivent au sein d’une société sur le point de s’effondrer. Chacun mène son combat avec force et détermination, même si le chemin qu’il doit emprunter est semé d’embûches et de cadavres. Un récit polyphonique prenant, avec une fin explosive qui ne donne qu’une envie : se jeter sur le tome 2 !
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2019/12/05/lames-vives-livre-1-obedience-plib2020/
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com/
--- Quand je me laisse influencer par ma soeur… ---
Ayant adoré Les soeurs Carmines, ma soeur était bien décidée à acheter la dernière parution d’Ariel Holzl, proposée en avant-première aux Halliennales. Je me suis donc retrouvée à faire la queue pour un livre dont je ne savais pas grand-chose. Cependant, quand est venu notre tour, l’auteur a pris le temps de m’expliquer les débuts de Lames vives. Et j’ai craqué, non pas parce que je suis faible face à la tentation (ou peut-être un peu), mais parce que le pitch m’a complètement séduite !
Miraculeusement, ce livre n’a pas attendu très longtemps dans ma PAL, contrairement à d’autres. Je l’ai d’ailleurs dévoré en trois jours, tant il est addictif. Franchement, je ne suis pas passée loin du coup de coeur !
--- Une immersion brutale ---
Moi qui suis habituée à la fantasy adulte dont les intrigues se mettent doucement en place, j’ai été un tantinet dépaysée. En effet, entre golems, électrokinésistes et empathes, Ariel Holzl balance son lecteur dans un monde aux décors orientaux dont il ne connaît rien… mais qui a le mérite d’être accrocheur !
Est-ce que je me suis sentie un peu perdue au début ? Oui. Est-ce que cela a constitué un frein dans ma lecture ? Pas du tout ! En outre, même si le cadre me paraissait flou par moments, l’histoire des personnages était suffisamment prenante pour me faire oublier ce détail. Et puis, 100 pages plus loin, je me suis finalement rendu compte qu’Obédience ne m’était plus si étrangère…
Bref, l’auteur a réussi son entrée en matière et ce, en dépit de l’extrême richesse de son univers. Elle se veut certes violente, mais est en parfaite adéquation avec la plume incisive, qui se nourrit de phrases courtes et d’adjectifs forts. Un pur régal !
--- Cinq personnalités bien tranchées ---
Lames vives met en scène cinq personnages qui n’appartiennent pas tous au même camp. Chaque partie est écrite à la première personne, l’auteur nous invitant ainsi dans la tête de ses héros. Et quelle pagaille !
À force de confronter les points de vue, l’on finit par se demander qui est véritablement l’ennemi, puisque les deux peuples se sont mutuellement asservis par le passé. Les protagonistes sont donc le fruit d’une haine qui s’est transmise à travers les âges et ça se ressent, même si certains sont capables de prendre du recul… ou presque ! Les Lames, ces hommes et ces femmes entraînés pour tuer, sont-elles vraiment en mesure de faire la part des choses, alors que le Vif-Argent empoisonne leurs veines ? Rien n’est moins sûr.
Quoi qu’il en soit, je dois une fois encore saluer le talent d’Ariel Holzl, car il est impossible de les confondre. Tous ont leur doutes, leur failles et leur manière de fonctionner. Certains sont presque brisés, d’autres révoltés par leur propre impuissance. Enfin, je dois avouer que m’immiscer dans l’esprit des Lames a été une expérience pour le moins… perturbante ?
--- La rébellion, mais à quel prix ? ---
Si l’intrigue repose essentiellement sur une lutte de pouvoir entre deux peuples rivaux, l’on comprend rapidement que des mystères se cachent en coulisse. Nos héros eux-mêmes seront les pantins de puissances supérieures pas forcément bienveillantes, alors qu’ils cherchent justement à briser leurs chaînes.
Le scénario est donc plus complexe encore que ce que j’avais imaginé. Et vu le final explosif que nous offre Ariel Holzl, je suis impatiente de découvrir la suite !
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