La ville de Kigali est fortement exposée aux risques environnementaux liés à l'eau. Si toutes les catégories sociales sont victimes de ces risques, les communautés pauvres des quartiers informels sont particulièrement vulnérables notamment du fait de moyens de protection limités. Elles adoptent des comportements aggravants face aux risques, auxquelles elles s'exposent et qu'elles aggravent de surcroît par des pratiques inadaptées. Par une approche géo risque et sociale, réalisée grâce à une analyse qualitative, centrée sur l'analyse du contenu et des entrevues semi-dirigées, ce travail vise à mettre en évidence les causes profondes de vulnérabilité. Il met en exergue la dimension territoriale et sociale des risques et leur ancrage dans la faible perception de risque chez les résidents affectés. Une politique de planification urbaine préventive s'avère donc d'une nécessité absolue car elle réduirait la vulnérabilité par une stratégie d'atténuation des effets des phénomènes naturels et surtout des réponses coordonnées, individuelles et collectives.
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