80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
On a voulu oublier la Vendée. Comme les camisards ou les cathares. Mais on n'efface pas les lieux trahis de la mémoire de la France. A l'été 1790 se déclenche presque unanime contre la prétention des autorités révolutionnaires de réglementer le culte. Elle est suivie, trois ans plus tard, par le refus de la conscription au service d'une armée jugée impie. En réponse à cette insurrection des humbles, la Convention a organisé l' " extermination " des Vendéens, à commencer par les femmes, ces " sillons reproducteurs ", et les enfants, de " futurs brigands " et l' " anéantissement de la Vendée " ; 770 communes deviennent hors-la-loi et comme condamnés à la " vindicte nationale " ; le nom même de Vendée cède la place au département " Vengé ". Les moyens sont éloquents : camps, fours crématoires, sabrades. Les bilans, tant humains que matériels, sont impressionnants. A sa sortie, voilà vingt ans, ce livre avait choqué par la crudité que révélaient les archives. Aujourd'hui que les recherches ont confirmé les travaux pionniers de Reynald Secher, force est de reconnaître l'importance de cette contribution à l'histoire de la Révolution.
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