"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Aurait-on pu imaginer que la pensée de Jean-Jacques Rousseau n'était peut-être pas tout à fait celle qu'on nous décrit si abondamment dans nos écoles ? Dans cet opus, Béatrice Arboux nous ouvre ainsi à une interprétation proprement "révolutionnaire" des idées du grand homme, le concept de base étant que l'être humain, en se connaissant d'abord lui-même, accède alors à une authentique compréhension du monde. Pour appuyer sa démarche, l'auteur procède ici à une mise en parallèle avec la pensée typiquement orientale que personnifie la doctrine du Védanta, où l'homme est lui-même son outil de connaissance de l'univers. Vous assisterez tout au long de ces pages à une brillante réflexion fondée sur la maxime qui fut autrefois gravée sur le frontispice du temple de Delphes : "Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l'univers et les dieux". Le phénomène de la Conscience est considéré comme central dans cet essai, à l'instar de ce qu'ont professé Gurdjieff, Steiner, Graf Durkheim et bien d'autres. Il n'y a ainsi, pour Béatrice Arboux, "[.] plus de place [pour] la contradiction sociologique fondamentale des civilisations actuelles, qui naît de l'impossibilité de choisir entre Mystique et Cité. La Vie ne peut trouver d'élan que dans la synthèse rationnelle des deux." C'est là, en d'autres termes, la réconciliation du Vertical et de l'Horizontal.
Qu'on le veuille ou non, et par-delà les soubresauts pitoyables d'une certaine civilisation qui se meurt, les nouveaux paradigmes sont en marche !
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