Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Si la nature permet au sage de mener une vie autarcique se situant au-delà de toute loi et convention sociale, les sages pourraient-ils former une cité? Diogène de Sinope, en écrivant une République, montre en quoi l'autarcie cynique ne débouche pas sur la solitude de l'individu mais sur une communauté politique, où les relations humaines, délivrées de toute illusion, seraient fondées sur la seule vertu. Cette étude se propose, à partir de l'examen des témoignages fragmentaires et souvent polémiques, de reconstituer la description de cette cité paradoxale, où les règles ordinaires et les interdits les plus fondamentaux sont renversés. En effet, Diogène s'inspire de la République platonicienne, mais poursuit plus loin encore la contestation des institutions, car l'autarcie naturelle tend vers l'abolition de tout type de distinctions sociales entre les hommes, voire entre l'homme et l'animal.
Diogène est à la recherche d'un homme et l'humanité qu'il trouve dans sa République a de quoi déconcerter, mais il s'agit avant tout d'un exercice, d'une épreuve qu'il infligeait à ses contemporains et que, malgré les aléas de la transmission des textes, il nous inflige toujours.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"