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Au lendemain de Pearl Harbor le 7 décembre 1941, Henri Sautot, gouverneur de la France Libre en Nouvelle-Calédonie, ordonne l'arrestation de tous les ressortissants Japonais. Par quatre convois, ils sont transférés rapidement dans des camps d'internement en Australie où ils attendront la fin de la guerre pour rentrer au Japon. Très peu reviendront à Nouméa. Certains sont déchus de leur nationalité française et leurs biens mis sous séquestre. L'Etat et quelques petits mineurs néo-calédoniens sont les bénéficiaires des ventes aux enchères en particulier des concessions minières (nickel, fer, manganèse, chrome, or, cobalt et cuivre). La migration de Japonais dans le sud du Pacifique est moins connue que celle ayant touché le continent américain à la fin du XIXe siècle. Considérée par le gouvernement impérial comme une destination prometteuse, la Nouvelle-Calédonie accueillera pourtant moins de 6OOO personnes. Le 110e anniversaire, en août 2002, a commémoré avec fierté, la venue de ces premiers travailleurs en 1892. Il est l'occasion d'une réconciliation identitaire et communautaire.Désormais, reconnus, leurs descendants ont les moyens de construire un avenir commun.
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