Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Quand ils se rencontrent à l'université, ils ont la vingtaine. Valentine croit à la tradition, François au progrès, mais ils tombent amoureux. Les années passent et avec elles arrivent le premier emploi, le premier appartement, le premier enfant, le mariage. Dix ans plus tard, François est devenu grand reporter, Valentine est éditorialiste. Ils ont trois enfants et tout de la famille idéale. Pourtant, quelque chose dissone. Peu à peu, sous le vernis des apparences, se révèlent les secrets et les fautes enfouis.
Roman puissant et troublant, La Première Faute restitue l'érosion d'un couple, des petites lâchetés aux grandes compromissions. Il dissèque la famille et le mariage, explore la folie ordinaire et l'amour, qui consume autant qu'il sauve.
Valentine et François se rencontrent alors qu'ils ne sont qu'étudiants, ils tombent amoureux et vont s'installer, faire des enfants et se marier. Deux belles situations, une belle maison et trois enfants mais malgré tout un couple qui disfonctionne, qui cache ses secrets.
Alors que vu de l'extérieur tout semble parfait on entre dans l'intimité de ce couple et l'on découvre au fil des pages ces petites dissonnances qui plombent un peu l'ambiance jusqu'aux révélations finales.
C'est bien mené, assez réaliste pour que chacun se reconnaisse un peu dans ces travers, dans cette vie de couple qui ne se délite mais qui tient coute que coute. Madeleine Meteyer sait décortiquer cette relation avec une écriture précise et juste.
C’est l’histoire d’un couple. Dès les prémisses, dès que Valentine jette son dévolu sur ce jeune homme blond aux yeux bleus, qui semble l’ignorer. Elle est de droite, il est de gauche. Les choses se savent rapidement sur les bancs d’une école de journalisme. Malgré tout, ils unissent leurs désaccords.
Malgré les voeux pieux de la jeunesse, les revendications de non-conformisme, la liberté comme étendard, la vie quotidienne et les routines finissent par les rattraper, et un premier enfant naît. Avec d’emblée une relation peu affective avec le nourrisson exigeant et braillard. E peu à peu, ce qui était à l’origine de débats houleux mais constructifs devient la pierre d’achoppement de l’harmonie de surface de cette parentalité subie. D’autant que le temps qui passe n’arrondit pas les angles et n’adoucit pas les propos.
D’illusions en trahisons, de compromis en rejet, la façade se lézarde.
Chronique amère de la vie de couple, de la tentative utopique et illusoire d’harmoniser les extrêmes. Le temps qui passe agit comme une force incontrôlable qui éloigne la passion et attise les rancoeurs. De non-dits en flèches verbales qui font mouche, l’amour fait place à la haine. Et sur ce terreau pourri, doivent se construire les enfants, dont on aimerait bien connaître la destinée…
Pas de jugement, pas de réquisitoire, chacun a sa responsabilité dans l’affaire, et les personnages restent attachants dans leurs excès, en raison de leurs faiblesses affichées.
Premier roman réussi.
Décidément, mes lectures de cette rentrée littéraire sont très axées famille dysfonctionnelle. La première faute n'a pas fait exception à la règle.
Lorsque Valentine rencontre François, elle est irrémédiablement attirée par lui. Ils n'ont pourtant rien en commun, elle est de droite, il est de gauche, elle est autant explosive qu'il est calme.
Contre toute attente, leur relation va durer et même déboucher sur une vie de famille : enfants, mariage, prêt pour acheter le logement, la totale.
Mais leur vie ensemble sera loin d'être un long fleuve tranquille.
J'ai lu ce roman d'une traite, avide de savoir ce qu'il allait advenir de ce couple bancal, peinant à trouver son équilibre.
Ce qui a retenu toute mon attention, c'est la faille que l'on devine chez Valentine, cette faiblesse que l'on sent se nourrir du moindre accrochage, de la moindre divergence d'opinion, cet attrait irrésistible vers le point de non-retour. Elle est antipathique et fascinante à la fois, occupant toute la place dans ce roman sombre.
Un premier roman réussi et une dissection de famille intéressante !
Valentine, François, un couple comme les autres ?
Peut-on jamais dire qu’on connait ce qui se passe dans l’intimité d’un couple ? Prenez par exemple votre couple d’amis « idéal », l’un et l’autre sont-ils vraiment heureux le soir, lorsque vous êtes repartis après avoir passé chez eux un bon moment entre amis ? Qu’est-ce qui vous dit que leur apparente belle relation n’est pas feinte ? Impossible de le savoir, me direz-vous. Mais c’est un peu l’histoire de cette première faute.
Car si elle a tout pour être heureuse, Valentine ne l’est pas. Elle se sent seule et elle est convaincue qu’elle le sera toujours. Parfois même lorsque des idées noires lui viennent en tête. A qui la faute ?
Au risque de passer pour folle, elle dit vraiment ce qu’elle pense allant même jusqu’à déranger ceux qui vivent avec elle. Par exemple, lorsqu’elle explique à son fils ainé que dans la vie on est toujours seul face à soi-même et qu’il ferait mieux de s’y habituer, elle le pense vraiment. Donc elle le dit « pour qu’il sache d’avance ce que la vie réserve de douloureux, pour lui épargner la douleur de le découvrir seul. »
Alors oui, l’intimité de ce couple ressemble à la vraie vie, avec ses hauts et ses bas. A la différence près qu’ils vont dans les extrêmes. Et que cette vision très sombre du couple (la romancière l’opposant d’ailleurs parfois au rôle de parent) m’a perturbée. Je ne sais pas si on peut aimer plus son mari que ses enfants, je ne sais pas non plus si c’est à dire ou à taire, toujours est-il que la vie est parfois si dure qu’il faut pouvoir l’adoucir. Et que l’amour ne suffit pas toujours. Et puis, pour finir, ce qui ne m’a vraiment pas plu, c’est la fin justement. Je l’ai trouvée alambiquée, et trop triste. Définitivement trop pessimiste, j’aurais aimé une autre fin.
Un roman qui se lit d’une traite et qui pousse à la réflexion.
Avec « La Première Faute », Madeleine Meteyer nous offre une histoire qui nous touche tous un peu, pour plusieurs raisons et à divers degrés.
Comment savoir si l’autre personne est la bonne ? Comment être certain de ne pas se tromper ?
La première réponse qui nous vient est : il n’y a aucun moyen de le savoir à l’avance. Sinon il n’y aurait pas tant de divorces chaque jour.
Pourtant certains détails sont lisibles, dès le départ.
Mais pour les déchiffrer, encore il faut-il avoir envie de les voir.
Valentine, elle, a décidé de se voiler la face. Ce sera François, et personne d’autre.
Non pas seulement par amour, mais parce qu’il lui « convient ». Avec lui, elle pense obtenir la vie dont elle rêve.
Les contraires s’attirent, c’est certain. Toutefois, si des avis divergents peuvent pimenter une vie de couple, des personnalités totalement opposées et des visions de la vie foncièrement contradictoires sont, elles, comme des masses de plomb qui éteindront fatalement tout sentiment.
Valentine est bruyante, tapageuse, colérique et profondément attachée aux valeurs traditionnelles.
François, lui, est calme, réfléchi, silencieux et totalement ouvert aux changements.
Idéalistes, chacun à sa façon, ils pensent que leurs différences se complèteront.
De petites compromissions en grandes déceptions, les années filent, et les enfants arrivent.
L’occasion de resserrer les liens ?
L’opportunité de mettre les différentes forces en commun pour parvenir à devenir LA famille idéale ?
Dans l’idée, peut-être, dans les faits ce sera tout le contraire.
Ce roman hurle les non-dits, éclaire les zones d’ombre et souligne les aspérités d’une vie que chacun souhaitait lisse.
Il aspire à la paix et la tranquillité sous son toit, elle rêve d’une vie mouvementée et d’éclats constants.
Valentine s’étiole et François ne voit rien. Ou ne veut pas voir.
Et pendant ce temps, les difficultés, les échecs, les mensonges et les silences, eux, s’accumulent.
Alors, à la fin, que restera-t-il ?
L’auteure nous livre ici un pur roman de vie, aussi intéressant qu’émouvant, servi par une plume très habile.
Un titre à découvrir.
Valentine et François se rencontrent à la fac alors qu'ils sont étudiants en journalisme. Elle est de droite, il est de gauche, tout semble les opposer, leurs valeurs semblent antinomiques et pourtant ils tombent amoureux l'un de l'autre. Un enfant puis deux puis trois. Leur mariage bancal tiendra-t-il au gré du temps , des épreuves de la vie et de la fragilité psychologique de Valentine ?
Un début plaisant mais une héroïne si antipathique que j'ai parfois eu du mal à avancer dans ma lecture. J'ai cependant terminé car je voulais connaître la fin. Un roman étonnant car son autrice est très jeune et semble avoir déjà un avis très (trop?) tranché sur le couple et la famille.
https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2021/01/la-premiere-faute-de-madeleine-meteyer.html
Valentine et François se sont rencontrés lorsqu'ils étaient étudiants journalistes. Malgré leurs opinions politiques complètement opposées et bien qu'ils ne s'accordent pratiquement sur rien, ils s'installent ensemble et parviennent à poursuivre leur vie ensemble même si leurs idées sur le monde et sur l'éducation de leurs enfants sont complètement divergentes. Quelque chose de plus fort que tout les unit... Avec leurs trois enfants, ils renvoient l'image de la famille idéale.
Peu à peu se dévoilent les tourments de Valentine qu'elle combat par des démangeaisons, la paix qu'elle parvient à trouver auprès de son mari au sacrifice de ses idées l'empêche de se griffer jusqu'au sang. " Dans la vie, pour obtenir la paix qu'elle réclame, il faut se mesurer à un autre que soi. La paix n'est pas l'absence de conflits, c'est leur résolution."
L'auteure dissèque la vie de ce couple marquée par la santé mentale fragile de Valentine, par les compromis de l'un et de l'autre et par leur relation conflictuelle. Elle développe les répercussions des lâchetés parentales, de leurs non-dits sur leurs trois enfants qui ont du mal à trouver leur place auprès d'un couple dysfonctionnel mais fusionnel, des parents incapables de voir les dégâts que leur indifférence engendre chez leurs enfants. Un roman assez déstabilisant avec des personnages complexes. Un premier roman assez agréable à lire, son dernier quart est plus puissant que le début du texte.
Valentine rencontre François à la fac. Fragile et très attachée aux valeurs familiales traditionnelles, Valentine tombe sous le charme de François, libre et tourné vers le progrès.
Elle s'attache le jeune homme en lui donnant trois enfants et en renonçant pour lui à ce qui vibre en elle. Mais la famille n'est pas toujours un refuge.
La fragilité, les failles laissées par l'enfance, c'est une thématique qui me plait. Mais quelques longueurs et un dénouement, à mes yeux, peu crédible, m'ont laissé un sentiment d'inabouti.
A lire après « Valeurs actuelles ».
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