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La photographe

Couverture du livre « La photographe » de Diane Chateau-Alaberdina aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782072830624
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«Elle était grande. Elle donnait cette impression d'être étirée, son visage majestueusement ancré sur son cou. Elle me faisait penser à ces femmes russes que l'on trouve dans les magazines à deux euros dans les kiosques. Pendant un instant, j'ai eu envie de prendre sa place. De savoir ce que... Voir plus

«Elle était grande. Elle donnait cette impression d'être étirée, son visage majestueusement ancré sur son cou. Elle me faisait penser à ces femmes russes que l'on trouve dans les magazines à deux euros dans les kiosques. Pendant un instant, j'ai eu envie de prendre sa place. De savoir ce que cela faisait d'être une autre femme, avec cette voix monotone et ces yeux d'une incomparable tristesse.» Lud a grandi dans l'admiration d'Agafonova, écrivaine autour de laquelle gravitait toute la diaspora slave de l'Archipel Café, et de sa fille Taisiya. Lorsqu'elles se retrouvent à l'âge adulte et que Taisiya devient son modèle, un jeu ambigu se met en place entre la photographe et cette femme qui, en s'offrant nue devant son appareil, dévoile sa fragilité et ses fêlures.

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Avis (1)

  • Lud vivait à Saint-Pétersbourg avant son arrivé en France. A Paris, L’Archipel café est le point de rencontre de la diaspora slave autour d’Agafonova, une écrivaine énigmatique et emblématique de ce passé Russe parfois idéalisé, et de sa fille Taisiya.

    Les années passent, chacun prend des...
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    Lud vivait à Saint-Pétersbourg avant son arrivé en France. A Paris, L’Archipel café est le point de rencontre de la diaspora slave autour d’Agafonova, une écrivaine énigmatique et emblématique de ce passé Russe parfois idéalisé, et de sa fille Taisiya.

    Les années passent, chacun prend des chemins différents. Un jour, Lud croise par hasard Agafonova puis revoit sa fille Taisiya. Celle-ci lui demande de la photographier nue avec son mari. Il faut dire que Lud, comme son père avant elle, est passionnée de photographie. Les différentes étapes qui révèlent la photo dans la chambre noire exercent une attraction irrésistible sur l’enfant puis la jeune femme. Elle sait capturer comme personne l’âme de la nature qui l’entoure, mais aussi celle des gens qu’elle croise ou qui acceptent de prendre la pose devant son objectif.

    Il n’est pas aisé de saisir l’image qui va le mieux caractériser un sujet mais Lud est de celles qui savent, comme elle sait saisir les tréfonds de l’âme de l’énigmatique Taisiya. Une valse ambiguë et empreinte de nostalgie commence alors entre elles. A travers ces corps abandonnés à son objectif, Lud entrevoit le temps qui passe, la vie, ses aléas. Sur fond de souvenirs d’un pays peut-être idéalisé à travers ces deux femmes, mère et fille, qui exercent un pouvoir d’attraction évident, Lud va vivre des émotions intenses.

    L’écriture est à la fois poétique et maitrisée. A travers un certain flou tant sur les sentiments entre les différents personnages – amour, jalousie, séduction – que sur certaines scènes, l’auteur laisse toute la place à l’imagination des lecteurs.
    Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/09/02/la-photographe-diane-chateau-alaberdina/

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