80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Une lecture dense, parfumée, décapante, musclée, percutante et essentiellement dérangeante. [...] On en prend plein les mirettes dès les premières lignes. Il faut lire Pelot pour ne pas mourir gibier. » L'Est républicain « La Nuit du Sagittaire est une satire féroce, un thriller presque intimiste par moment, un plaidoyer anarchiste désespéré et lucide, sans outrances faciles : le plus noir peut être des romans de Pelot. » Sud Ouest Dimanche « Ceux qui s'imaginent encore que l'amour serait le moteur du monde, peuvent-ils savoir à quel point ils se trompent ? Le moteur véritable, c'est la peur. » Début du XXIe siècle, en France : la démocratie s'embourbe dans la lâcheté et le mépris. Le réel est trafiqué, falsifié par les médias, la citoyenneté est affaire d'image, la délation est devenue un jeu. Une fois par an, la chasse aux « hors-normes » est retransmise en direct lors du grand Jeu du Sagittaire. Deux millions de gibiers ! Durant quelques heures, la France bascule dans la sauvagerie. Les commandos de Chasseurs régionaux s'affrontent pour accéder à la finale, et raflent des points proportionnels à la personnalité de leurs victimes.
Chasseurs ou cibles, personne ne s'y soustrait : l'audimat témoigne du civisme de chaque téléspectateur, fiché par une tique d'identité sous-cutanée. Un homme seul, un écrivain, y joue sa vie.
Son livre, dénonciation contre le Jeu du Sagittaire, lui vaut d'être gibier, et sa traque promet d'être un spectacle de choix. Il se murmure que son fils est un Chasseur...
« D'abord la télévision vous ment. Ensuite la télévision vous tue. »
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