Après une nette amélioration du niveau de la mortalité générale, par âge et par sexe en Algérie de l'indépendance jusqu'à la fin des années 1980, on observe dans les années 1990, qualifiées de phase transitoire un frein du rythme de baisse voir même une recrudescence se traduisant par une chute de l'espérance de vie à la naissance. Au début des années 2000 on assiste à une reprise des gains perdus pendant la décennie précédente. La surmortalité féminine surtout des petites filles (1-4 ans) qui persistait jusqu'aux années 1990 a disparu. La régionalisation de la mortalité en Algérie à partir de données publiées par wilaya s'avère impraticable. Il est donc déconseillé fortement de les utiliser dans toute analyse comparative par wilaya. La comparaison de la mortalité de l'Algérie à celle des pays voisins du Maghreb et du monde arabe nous a permis de relever une quasi-ressemblance dans les trajectoires observées. En raison des données de mortalité très imparfaites, nous pouvons suggérer le schéma de mortalité de l'Algérie comme schéma moyen, si ce n'est pas pour toute la région arabe, du moins pour les pays du Maghreb.
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