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Abram se remit au milieu du chemin en criant et en agitant les bras : « Saute du char, Jean ! Saute ! Saute !» Jean tourna la tête vers lui et le regarda, une ombre de frayeur dans les yeux. Il sentait sur sa figure le courant d'air de la vitesse. Ne sachant plus quoi faire pour retenir son cheval, toutes ses tentatives ayant échoué, il lâcha les rênes et sauta. Après avoir touché le sol sur ses pieds, il fut projeté en avant et disparut dans les hautes herbes. Débarrassé de son conducteur, le cheval continua sa course folle à travers les champs en hennissant et en martelant la terre de ses sabots.
Abram, la bouche ouverte, resta un instant interdit. Le choc passé, il se précipita à la recherche du jeune homme qu'il connaissait bien.
Comme pour La Pendule du souvenir, paru aux Editions Slatkine, succès littéraire en 2012, Thierry Amstutz met en scène des personnages qui ont vécu les débuts de l'horlogerie. De manière claire, fluide et sans temps mort, ce roman nous raconte l'histoire de la famille de Jean Gafner et de la mère d'Evira, condamnée pour des actes de sorcellerie qu'elle n'avait pas commis. Une montre de poche nous fait connaître l'épopée horlogère des premiers horlogers des montagnes du Jura suisse. Ce roman, qui se termine de nos jours, nous fait remonter au dix-septième siècle.
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