80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La mélancolie des fast-foods a paru en 1987.
A une époque pénible : l'extrême-droite s'installait en France et la gauche présentait les premiers signes d'une schizophrénie qui lui serait fatale. J'ai toujours pensé que le roman devait déchiffrer le réel. J'avais donc trouvé urgent de composer le portrait d'un jeune " fasciste passif " nommé Hugues Laroque, dont les sinistres tendances (vanité, culte de la violence, racisme larvé, romantisme morbide) exhalaient un certain air du temps.
Ce roman est donc un roman historique. L'histoire des deux dernières décennies en a aussi fait un texte visionnaire. Le relisant plus de vingt ans après, Laroque m'apparaît en effet incarner un spécimen très contemporain de nihilisme, avec ce qu'il implique de narcissisme et de sauvagerie. Avec le temps, le personnage, déjà peu reluisant, a pris l'épaisseur d'un beau dégueulasse. Voici en quelque sorte son épitaphe.
On ne va pas le pleurer.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année