"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quatre noms sur une liste. Quatre victimes introuvables. Comment les identifier et briser le silence ?
L'adjudant Maxime Monceau, spécialiste du langage non verbal, se voit chargé d'enquêter sur une affaire mystérieuse qui met la Brigade de recherches dans une impasse.
Un homme étrange s'est présenté de lui-même à la gendarmerie pour s'accuser d'assassinat.
Problème, hormis une unique phrase qu'il psalmodie en boucle, l'inconnu reste totalement muet sur son identité et les raisons qui l'ont poussé à l'acte.
L'horloge tourne et, sans constatations ni victimes, ce suspect pourrait se retrouver en liberté et continuer sa folie meurtrière.
Un tueur sans nom surgi de nulle part, des victimes invisibles et une seule piste à laquelle se raccrocher : une liste.
Merci à NetGalley et à Chambre Noire de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.Maxime Monceau reprend du service à la brigade de recherche d'Annecy après un burn-out dû à la mise en liberté d'un violeur à cause d'un vice de procédure.Quand un homme se présente à la gendarmerie en répétant qu'il les a tous tué et en livrant une liste de quatre noms sans donner plus d'indices ,la brigade se retrouve démunie et va se livrer à une course contre la montre pour retrouver les quatre victimes.Un polar au dénouement inattendu.
Première lecture en ce qui me concerne de cet auteur, La Liste est un roman policier bien ficelé et qui se lit de manière très agréable.
Maxime Monceau, gendarme à la Brigade de Recherche d’Annecy, reprend du service après deux mois d’arrêt. Pour l’accueillir, une nouvelle lieutenante, Assia Larcher, qu’il connaît déjà de façon particulière, et l’adjudant-chef Boris Pawlovski, qui a plus ou moins pris sa place notamment auprès de sa binôme et amie, Emma Leroy. Un homme très perturbé se présente de lui-même à la gendarmerie pour s’accuser de quatre assassinats. Au milieu de propos incohérents, il fournit la liste de ses prétendues victimes, sans les localiser ni fournir de raison à ses actes. Course contre la montre avant que le suspect ne retrouve la liberté, la liste est la seule piste pour tenter de retrouver les insaisissables victimes.
Spécialiste du langage non verbal, Maxime va mettre à profit son talent pour décrypter la gestuelle d’un suspect pour le moins original. Le thème de la synergologie est suffisamment rare dans le milieu du roman policier pour être remarqué : j’ai appris à ce sujet des éléments vraiment intéressants, qui m’ont donné envie d’approfondir mes connaissances dans ce domaine. Maxime, le personnage central du roman, est un être réservé, plus enclin à s’occuper de chats errants que des personnes qui l’entourent. Il possède des secrets qui le rendent assez taciturne; j’ai éprouvé pour lui beaucoup d’empathie: il est hypersensible, ses réactions semblent parfois inappropriées mais démontrent chez lui une profonde angoisse. C’est un personnage que j’ai trouvé très attachant: ses relations aux autres sont compliquées mais il est profondément humain, et grâce à lui cette étrange enquête va aboutir.
Je n’aurais jamais pu imaginer le surprenant dénouement auquel nous convie l’auteur : l’intrigue est inattendue du début à la fin mais tout se tient et est parfaitement expliqué ! Le lecteur est comblé ! Je remercie NetGalley et les Editions Chambre Noire pour cette lecture divertissante.
J’aime lire des polars mais au final, j’en lis assez peu, cela dit, quand cela m’arrive c’est souvent parce que j’ai besoin d’une lecture qui change un peu et qui se dévore. Et c’est ce qui s’est passé avec ce livre.
J’ai apprécié l’intrigue assez originale : « Je les ai tous tués » une seule phrase prononcée par un parfait inconnu qui s’est présenté de lui-même à la gendarmerie… sur lui, une liste avec 4 noms… rien de plus... on peut dire que cela commençait fort ! Ajoutez à cela Maxime Monceau, un jeune gendarme écorché, aux pratiques peu conventionnelles qui fait son retour après 60 jours d’absence et que cette enquête va replonger dans un passé qu’il préférerait oublier et vous obtenez un polar qui vous tiendra en haleine dès la 1ère phrase.
Le dénouement est surprenant et je salue l’auteur pour cette construction qui met toute l’enquête en lumière une fois celui-ci dévoilé.
Oui mais voilà, pour ma part je n’ai jamais réussi à cerner le personnage de Maxime, j’ai oscillé entre une certaine admiration et un agacement profond et cela m’a un peu perturbée. J’ai beaucoup plus apprécié les personnages secondaires de Boris et d’Emma par exemple.
J’ai donc aimé cette lecture même si je ne peux pas vraiment dire que j’ai adoré. Je pense cependant que Florian Dennisson est un auteur à suivre et j’aurai plaisir à retrouver sa plume.
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