Ils sont quatre, héritiers de leurs clans... Ils doivent s'unir pour survivre. Loup, tigre, serpent, aigle : quatre clans ennemis. Les Yokaïs, créatures tantôt humaines, tantôt animales, vivent dans une harmonie fragile. Maya, l'héritière du clan des loups, et Bregan, du clan des tigres, sont les garants de la paix. Mais pourront-ils résister à leurs instincts profonds pour sauver leurs tribus ?
https://bookshowl.blogspot.com/2023/02/la-legende-des-quatre-tome-1-le-clan.html
Une lecture parfaite pour les plus jeunes, à partir de 13 ans, mais j'ai de mon côté malheureusement trouvé beaucoup de limites à ce récit et j'ai soupiré de nombreuses fois.
Nous suivons plusieurs jeunes personnages appartenant chacun à un clan de Yokaïs différent : loups, tigres, aigles et serpents, ils ne se mélangent normalement pas mais vont devoir ici s'unir pour élucider d'étranges meurtres survenus dans les différents clans et éviter une guerre. Je n'ai pas compris cette haine aveugle qu'ont les clans entre eux, surtout dans la situation actuelle, c'est complètement illogique. Ici ce sont particulièrement les adultes et leurs actions bornées qui m'ont fait lever les yeux au ciel.
Le récit est assez simple et pas vraiment surprenant. La légende des quatre reprend des choses classiques et déjà vues dans des séries comme La guerre des clans, Animal Totem ou Les royaumes de feu. Alors oui, ça marche, c'est efficace et divertissant mais j'aurais aimé que cela aille plus loin et que ce soit moins prévisible. Deuxième chapitre on sait déjà qui va être amoureux de qui à la fin par exemple...
Et j'ai également trouvé l'univers un peu fade. Très peu de descriptions, il est impossible d'imaginer l'environnement dans lequel évoluent les personnages. L'auteur veut faire vite, s'intéresse surtout à l'action et aux dialogues et j'ai trouvé cela un peu dommage.
Bref, vous l'aurez compris, La légende des quatre est très loin de renouveler le genre et ne m'a pas vraiment plu. Cela ne m'empêchera cependant pas de le conseiller aux plus jeunes, car je comprends son succès dans le genre jeunesse.
une lecture en dents de scie, pas pour moi
Dans un futur où les hommes ont ravagé la Terre, 4 clans de métamorphes, ennemis de toujours mais arrivés à une paix relative, cohabitent avec le reste des humains parqué dans un espace réduit jusqu'au jour où...
Je suis la première déçue de ne pas avoir complètement adhéré à cette histoire. Autant j'apprécie et trouve original Malenfer par exemple, autant l'univers de la légende des quatre n'est pas bien passé.
La première moitié installe l'univers et l'histoire et c'est à ce moment là qu'on m'a perdue. Si l'univers a une touche personnelle agréable, le pitch n'est pas super original et ressemble à beaucoup d'autres. Alors oui j'ai un passé de lectrice beaucoup plus important que les jeunes lecteurs pour qui c'est écrit, mais ça n'explique pas tout car je continue à trouver mon compte dans un grand nombre de lectures jeunesses. Les clans ennemis où les héritiers tombent amoureux, bah je n'ai plus envie, je ne vois pas l'intérêt de mettre partout de l'amour et ce schéma là en particulier. C'est aussi dans cette partie que ma casquette d'adulte a bloqué. Je pensais lire de la fantasy hors c'est dit clairement que ce n'est pas de la fantasy mais de la science fiction. du coup, c'est censé respecter des lois scientifique mais ce n'est pas le cas : conservation de la matière bonjour.
Au moment où je pensais arrêter, l'action démarre vraiment et là en revanche c'était une bonne surprise. L'aventure devient plus agréable et addictive, les interactions entre les héros ajoute une dose d'humour, on gagne en consistance… Arrivé là, j'étais persuadée que je tenterai le tome 2. Et puis il y a eu la toute fin et le soufflé est retombé : la dernière scène m'a agacée au possible, c'est le genre de décalage de comportement qui me braque.
Il y a beaucoup de personnes qui sont conquises par ce roman et bien que je n'ai pas été convaincue il y a de bonnes choses présentes donc n'hésitez pas à vous faire votre propre opinion.
Cette saga me faisait de l’œil depuis un moment, et puis, il y a quelques semaines j’ai rencontré l’auteure et du coup… je me suis lancée ! Pas de regrets. L’idée est super originale : nous sommes projetés dans un avenir, où il reste très peu d’hommes sur terre, et où ceux-ci se méfient des Yokaïs, des personnages qui ont parfois une forme humaine, parfois une forme animale (ils se transforment à la demande). Il y a 4 clans de Yokaïs : les loups, les tigres, les aigles et les serpents. Théoriquement, ils sont ennemis et ne doivent pas s’adresser la parole. Cela dit, ils fréquentent la même école, dirigée par des humains, dans le but de maintenir la paix fragile sur terre entre toutes ces créatures. Nous faisons donc la connaissance de Maya, héritière du clan des loups, et son amie Cléa ; Bregan, héritier des tigres, son frère Mika, et son ami Cook ; Wan, héritier des serpents, et Nel, héritière des Aigles.
Lorsqu’un loup est retrouvé assassiné par un tigre, et qu’un tigre est tué par un loup… la guerre des clans semble inévitable. Mais les jeunes vont finalement se rendre compte que c’est un coup monté. Ils vont désobéir à leurs clans et unir leurs forces pour mener l’enquête et découvrir qui est derrière tout ça.
Honnêtement, ça reste de la littérature jeunesse. L’écriture est simple (et néanmoins addictive). Cependant, j’ai trouvé que les jeunes avaient tout de même des pulsions meurtrières assez prononcées. Je suis bien consciente que ce sont des animaux sauvages, mais il y a beaucoup de bains de sang : ils menacent, égorgent, décapitent, empoisonnent sans l’ombre d’un remord… C’était parfois un peu too much pour moi, mais ce n’est que mon avis. Il y a bien sûr une jolie petite romance (impossible) en cours… Vous me connaissez…
J’ai dévoré ce livre en 2 jours (il est très court il faut le dire) ! L’histoire est addictive et je trouve que l’on a envie d’y replonger à chaque fois que l’on le referme.
J’ai beaucoup aimé l’histoire de base qui est très bien expliquée sans trop de longueurs pour que l’on comprenne le monde dans lequel nous nous trouvons. L’univers est bien construit, pas énormément détaillé mais juste ce qu’il faut pour une lecture jeunesse.
En parlant de lecture jeunesse justement, j’ai trouvé que ce livre était écrit pour tout public, il est en effet adapté à un lecteur assez jeune mais ne ressemble pas vraiment à une histoire pour enfant prévisible par un adulte. L’histoire est en elle même très interessante, même pour quelqu’un habitué à lire ce genre d’univers, j’ai trouvé l’intrigue vraiment bien amené même si elle n’est pas des plus originale.
Les personnages sont bien amenés au fur et à mesure de l’histoire, au bon moment, et je me suis attaché assez rapidement à certains d’entres eux. Tous les personnages ne sont présentés dès le début, on comprend donc le titre qu’à la moitié du livre environ, mais cela ne gène aucunement la compréhension globale de l’histoire !
J’étais très contente d’avoir fait cette découverte et il me tarde de lire le tome 2 !
Le monde a changé. Les humains ses prédateurs ont définitivement perdu leur rôle en haut de la chaîne alimentaire depuis que les yokai sont apparus.
Divisés en quatre clans, ces yokai sont supérieurs en nombre et surtout en force. Mais surtout ce qui les distingue est leur nature metamorphe.
C'est dans le clan des loups, les Lupaï que nous allons débuter ce récit et auprès de Maya. La jeune louve de 16 est la digne héritière de son clan. Sauvage, dangereuse, rapide elle est aussi têtue et droite. Elle veut suivre les enseignements du khategaï, ensemble de croyances de son peuple que lui enseigne le chaman. Elle y croit.
Bregan est l'héritier du clan Taïgan. Ces magnifiques tigres ont la puissance, la vitesse et la férocité de leur nature. Mais Bregan a aussi un sens de l'honneur profondément ancré en lui et s'il assume ses erreurs il ne pardonne pas les errements même à ses amis.
Wan est l'héritier du clan Serpaï. Ces reptiles sont froids, calculateurs et sans pitié. Wan ne fait pas exception. Il n'a aucun scrupule à éliminer un ennemi et c'est même fortement conseillé par les siens de se débarrasser soi-même des problèmes rencontrés.
Et Nel, la plus jeune mais pas la moins dangereuse, princesse des Rapaï. Oiseaux de proie, les aigles sont rusés et Nel a plus d'un tour dans son sac niveau intelligence et roublardise. Elle a beau être la plus jeune, elle est observatrice et sait réfléchir froidement.
Ces quatre ennemis naturels se côtoient dans le territoire neutre et dans l'enceinte de Tedeskah, l'école qui les réunit en un même lieu avec les humains. de nombreuses règles y ont cours. Ne pas se parler, ne pas se battre et ne jamais oublier qu'ils sont ennemis héréditaires.
Leur animosité commune est lourde et parfois la tension monte d'un cran mais jusqu'à présent tout est resté raisonnable.
Hélas des événements dramatiques vont tout chambouler et l'amorce d'une nouvelle guerre semble apparaître au loin.
Je connais la plume de Cassandra O'Donnell pour l'avoir découverte d'abord avec Rebecca Kean son héroïne badass d'urban fantasy. J'ai ensuite été happée par son univers jeunesse de Malenfer. Et là je dois dire que c'est à nouveau un coup de coeur pour ce nouvel univers plus adolescent.
L'auteure a su nous impliquer dans une querelle ancestrale et en même temps dans un relationnel adolescent totalement réaliste. Qu'ils soient yokai d'un clan ou l'autre ou meme humain tous les ado ont des poussées d'hormones qui les poussent à l'affrontement. Ici c'est forcément plus dangereux puisqu'au lieu de poings et de pieds nos jeunes belligérants possèdent des crocs, des griffes, des serres ou des becs acérés. Même si la zone de l'école est une zone neutre on sent la tension. Mais découvrir nos quatre héros va nous permettre de côtoyer des ado qui veulent passer outre les préjugés, les différences quand une cause commune est en jeu, la survie.
Maya, Bregan, Wan ou Nel sont jeunes mais ils savent ce qu'ils veulent. Ils sont chacun à leur manière amené à faire leurs propres choix face à l'encroutement des anciens devant les événements. Pourquoi chercher la conciliation lorsque la riposte semble plus facile et plus délectable?
Cassandra nous prouve au travers de ces quatre jeunes que les choses évoluent, que rester enferré dans le passé n'a jamais rien amené de bon. Mais surtout elle nous emporte dans son récit comme sur une barque sans gouvernail. Nous voici sur la rivière du complot, balloté par les flots tumultueux de la rancune et de la haine ancestrale. Pourtant le lecteur tient bon car l'action le porte, le secoue et l'invective. Page après page on veut en savoir plus. Découvrir qui, pourquoi et surtout quel avenir cela va t il apporter?
J'ai été happée par le récit de telle façon que je l'ai dévoré en quelques heures. Je savais qu'il allait me plaire mais j'ai presque regretté de le lire aussi vite car au vu des rebondissements finaux il ne me reste que mes yeux pour pleurer et supplier Cassandra de nous offrir rapidement la suite.
Merci pour ce coup de coeur jeunesse. Cette leçon de vie dans un contexte sauvage où l'humain est plus vile encore et détestable que le plus féroce prédateur.
Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas dévoré un roman d’une seule traite, sans faire la moindre pause, que j’avais totalement oublié à quel point il était rafraichissant de se déconnecter complétement de notre monde l’espace de quelques heures afin de s’immerger complétement dans un autre univers ! Comme il est bon de perdre la notion du temps, d’oublier ses soucis, de tout simplement se laisser porter par une histoire sans penser à autre chose ! J’avais beau me douter que j’allais passer un bon moment de lecture en compagnie de ce livre à la couverture incroyablement magnifique, je ne m’attendais pas une seule seconde à être à ce point happée par cette histoire ! Quoi qu’en pensent ceux qui me conseillent « pour mon bien » de passer à de la littérature « de mon âge », il n’y a que la littérature jeunesse qui parvient à ce point à me captiver et à me faire me sentir aussi bien … Et c’est bien pour cela que je ne suis pas leurs conseils « bienveillants » !
Quatre clans, quatre territoires, quatre héritiers. Bien que se cotoyant chaque jour à l’école, situé en plein territoire neutre, Bregan et Maya ont l’interdiction formelle de se parler : il est l’héritier du clan des tigres, elle est l’héritière du clan des loups. La guerre a beau être terminée depuis des années, la paix reste fragile, et la moindre étincelle risque de plonger les clans dans le chaos. Les deux jeunes gens ont toutefois bien du mal à respecter ce silence imposé : un danger rôde, et il menace l’ensemble des Yokaïs, tous clans confondus. Lorsqu’un loup, puis un tigre, périssent mystérieusement, et que des humains tentent de les assassiner, Bregan et Maya s’allient avec Wan, héritiers du clan des serpents, et Nel, héritière du clan des aigles, afin de déterminer et d’éliminer la menace qui pèse sur leurs tribus respectives …
Comme tous bons premiers tomes qui se respectent, Le clan des loups pose le contexte et présente les personnages clés du cycle. Cependant, cette introduction ne signifie nullement que ce premier volume est dénué d’action, bien au contraire ! Dès les premiers chapitres, l’auteur met en évidence la tension qui règne entre les clans des loups et des tigres, on comprend que la guerre semble à deux doigts d’éclater … et on comprend également que Bregan et Maya vont avoir un rôle à jouer dans cette intrigue qui s’annonce plus complexe qu’on ne pouvait l’imaginer au premier abord. En effet, on se rend progressivement compte que les conflits opposant les quatre clans de Yokaïs - créatures mi-humaines mi-animales - ne sont que la partie émergée de l’iceberg : la véritable hostilité vient des hommes … Bregan et Maya ont bien compris que « l’union fait la force », et vont donc devoir mettre de côté leur animosité réciproque et héréditaire pour repousser ce danger qui menace autant les loups que les tigres, les aigles que les serpents. Sous de faux airs de Roméo et Juliette, ce roman montre ainsi que l’amitié peut naitre entre des membres de familles ennemies, si tant est que chacun ose remettre en question ses croyances, affirmer ses convictions et défier les traditions et autres héritages du passé. L’esprit de coopération est valorisé à travers ce livre, et c’est bienvenu dans notre société où nous avons malheureusement tendance à nous méfier les uns des autres et où le lien social est de moins en moins fort …
Contrairement à certains romans destinés au jeune public, La légende des quatre ne sombre jamais dans l’infantilisation du lecteur : un vocabulaire riche et varié, une narration fluide mais soignée, mais surtout, une intrigue qui n’a absolument rien de « simpliste » ou de « mièvre », voilà ce qu’offre ce livre ! Cela commence par les personnages : quelle richesse de caractère, quelle complexité de personnalité ! A part le petit Mika, 6 ans, qui représente à lui-seul l’insouciance et la fraicheur de l’enfance, et qui est donc indéniablement « gentil et mignon tout plein », les protagonistes ne sont ni tout blancs ni tout noirs. Wan, pour ne citer que lui, n’a rien du héros irréprochable que l’on s’attend généralement à trouver dans un livre pour « jeunes lecteurs » : calculateur, froid, acerbe, pragmatique, il donne la mort sans hésiter si cela peut servir ses intérêts … Mais il n’est pas, non plus, un de ces méchants dont le héros va se débarrasser pour que triomphe « le bien » : Wan reste un jeune homme qui cherche à protéger les siens, et auquel on finit par s’attacher malgré ses remarques cinglantes. Bregan, Maya et Nel sont dans la même veine : ils ne sont ni des saints ni des démons, ils sont juste humains avec leurs qualités et leurs défauts. Ces personnages ne détonneraient pas dans un récit « pour plus grands », bien au contraire !
Même constat pour l’histoire à proprement parler : l’auteur offre à son lectorat une intrigue riche et étonnamment complexe, qui mêle action et émotion, gravité et légèreté … Il y en a pour tous les gouts : ceux qui aiment l’humour noir accueilleront les interventions de Wan avec délice, ceux qui préfèrent les bonnes bagarres bien sanguinolentes en trouveront … et ceux qui apprécient au contraire les jolies histoires d’amour et d’amitié y trouveront parfaitement leur compte également. J’ai énormément apprécié cet équilibre entre des passages assez paisibles et même mignons et drôles (la plupart des chapitres concernant le petit Mika rentrent dans cette catégorie, mais également certains dialogues) et des moments plus sombres et plus violents, sans jamais être choquants ou effrayants. Si certains auteurs jeunesse évitent soigneusement d’intégrer la moindre petite blessure à leur histoire de peur de traumatiser ces pauvres petits enfants, Cassandra O’Donnell a quant à elle comprit qu’ils ne sont pas en cristal et n’hésite par conséquent pas à placer quelques cadavres par ci par là, quelques menaces musclées de-ci de-là … Elle offre, finalement, à ces jeunes lecteurs la même chose qu’aux plus grands : un récit complet. Une petite pincée de romance (que certains jugeront peut-être trop prévisible, trop insipide, mais que je trouve pour ma part bien amenée et assez mignonne, admettons-le) pour une grande dose d’action (et le soupçon de suspense qui va avec pour faire battre notre petit cœur de fébrilité) … sans oublier bien sûr cette bonne trace de mystère qui nous donne envie de dévorer page après page sans jamais s’arrêter !
En bref, un premier tome fantastique, très bien écrit, qui happe le lecteur du début à la fin. Des personnages terriblement attachants, malgré et peut-être grâce à leur part animale qui les rends certes plus violents et impulsifs mais également plus loyaux et moins hypocrites que bien des humains ; une intrigue déjà bien riche en rebondissements et en actions et qui ne demande qu’à se poursuivre dans les tomes à venir … Une jolie histoire d’amitié et de tolérance, de solidarité et de courage, d’amour et de fidélité, qui fera battre le cœur des petites filles comme des petits garçons, mais également celui des grandes filles et des grands garçons. Un livre à mettre entre toutes les mains, à condition d’aimer les histoires qui avancent vite sans s’embarrasser de détails inutiles, les histoires vivantes qui vont à l’essentiel sans s’encombrer de longues descriptions superflues, les histoires efficaces qui racontent une histoire sans faire de détours ! Mais surtout, voici un livre qui permet de s’évader, de rêver, d’oublier un peu son quotidien et de renouer un peu avec l’enfant qui sommeille encore en nous … car n’oubliez jamais : l’important n’est pas de lire « des livres de notre âge », mais bien des livres qui nous plaisent et qui nous font du bien !
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