"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un second tome dans la même veine que le précédent, une lecture d'ambiance à l’atmosphère menaçante, des secrets mais une impression qui est encore mitigé pour moi. Les chapitres s'enchaîne vite, plusieurs points vues, un final encore sur un cliffhanger.
Peu d'avancer dans l'intrigue et il ne se pas beaucoup de chose au niveau des mystères en therme de révélation. Les jumeaux sont de plus en plus distant.
"Chaque brindille, chaque arbre, chaque souffle de vent qui faisait s'envoler les feuilles lui était aussi familier que les battements de son propre cœur et répondait au sang qui coulait dans ses veines."
"La pièce était partiellement plongée dans la pénombre depuis la panne de courant, et la lumière de la lampe à huile posée sur le guéridon peinait à percer l’obscurité, mais elle crut soudain voir une ombre s’étendre étrangement vers elle.
Mary-Elizabeth ne s’effrayait pas facilement. Elle avait vu tant de choses singulières se produire au sein du manoir ces quarante dernières années, qu’elle avait fini par ne plus y faire attention. Mais pas cette fois. Non, cette fois elle savait qu’il se passait quelque chose d’autre… quelque chose de bien plus effrayant."
Après avoir adoré la série du collège Maléfique ainsi qu'une romance adulte avec "Les soeurs Charbey".
Ce premier opus la malédiction de la saga des jumeaux Chrochemort est une lecture mitigé, une fantasy gothique jeunesse, du mystère, un manoir, des monstres, des ados, des jumeaux, les ingrédients d'un jeunesse oppressant et horrifique sont bien là mais gros problème de rythme et de longueur, une première partie qui installe l'intrigue une seconde avec de l'action. Un final sur un cliffhanger donnant envie d'en savoir plus.
"Aucune fille Crochemort, mis à part Silence, n’avait survécu plus de six ans, six mois et si jours, il était donc difficile de prédire de quoi elles étaient capable."
"Les jambes d'Oriel se remirent à avancer seules vers le manoir et alors il comprit. Il comprit que ce qu'il ressentait était comparable à ce qu'il avait ressenti dans ses cauchemars. Comme s'il n'était plus maître de ses mouvements ou de ses décisions. Comme si quelque chose avait pris les commandes et que cette force invisible le poussait dans le dos."
Un saga agréable a découvrir, on suit attentivement l'évolution de la relation entre Emma et Hell, la jeune fille a de plus en plus de caractère. De plus en plus de danger rode, beaucoup d'action et de rebondissement mais je regrette une nouvelle fois une fin rapide et prématuré.
"Tu devrais essayer de faire un effort, ce n'est pas normal que tout le monde veuille tout le temps te tuer."
"Nous n'avons aucun problème, affirma Hell .
-Un sorcier amoureux d'une sorcière et tu dis que tu n'as pas de problèmes ? Si tu crois ça fils d'Asmodeus , alors c'est que tu es encore plus fou que je ne le pensais, déclara Dakira d'un ton amusé ."
"-Hell, ça ne te dérange pas qu’Eden dorme dans ma chambre ? Parce que ce serait complètement idiot. Il n’y a rien entre Eden et moi, rien du tout, alors tu n’as aucune raison d’être jaloux.
Il fronça à nouveau les sourcils.
-Je ne suis pas jaloux.
-Non, je sais…Parce que tu n’as aucun sentiment pour moi et que tu ne m’aimes pas de cette façon et que…
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’il collait ses lèvres sur les miennes et m’embrassait doucement, délicatement, comme si il craignait de me briser."
Un tome 3 où tout s'accélère dans le triangle amoureux avec un amours vache, Emma a de plus en plus confiance en elle, on avance dans les secrets et leurs résolutions, toujours de gros questionnements, de l'humour , du piquant, de l'action et des twist plot. Pour le final de ce tome je l'ai trouvé trop rapide, légèrement frustré car Cassandra O'Donnell l'a un peu bâclé mais sa reste une bonne saga que je vous conseille.
"— Fais un peu attention où tu marches, Dreamaker, gronda un garçon blond d’une quinzaine d’années, que je venais maladroitement de bousculer.
— Désolée, répondis-je en ramassant le livre qu’il avait fait tomber.
— Ne touche pas à mes affaires, sorcière ! fit-il en me l’arrachant des mains.
Je souris, puis tendis un doigt en direction du livre qui bondit aussitôt hors de ses mains pour retomber lourdement sur le sol.
— C’est mieux comme ça ?
Il me jeta un regard furieux.
— Tu n’es vraiment qu’une... qu’une...
— Une quoi ? demandai-je en plissant les yeux.
Il ouvrit la bouche puis, changeant brusquement d’avis, la referma avant de tourner les talons et de s’éloigner.
— Ça me manque, le temps où tu étais toute mignonne et où je devais sans cesse te protéger, fit soudain la voix de Hell dans mon dos."
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